Sadhana Forest est une des nombreuses communautes d'Auroville.
Situe dans le Tamil Nadu, au nord de Pondichery, Auroville fetera bientot ses 40 ans d'existence. Ce n'etait a l'epoque qu'un desert..."Une grande plage" dit alors le gouvernement indien, en offrant genereusement ce grand territoire a La Mere, afin qu'elle realise son reve. La Mere etait une francaise venue aux Indes au debut du siecle passe. Arrivee avec son epoux francais, avocat, elle se passionne tres vite pour la culture indienne et le yoga. Son epoux prend la defense de Sri Aurobindo alors en prison. La Mere se passionne pour la philosophie de ce dernier et fini par quitter son mari pour une nouvelle vie...
Aujourd'hui, l'Ashram de Sri Aurobindo est mondialement connu. Nous n'avons pas appercu la philosophie de son fondateur en le visitant... C'est qu'aujourd'hui, l'Ashram est une multinationale capitaliste, et possede la moitie de l'etat de Pondichery: Guest Houses, restaurants, fabrique de papier, nombreux magasins, une poste privee, des hopitaux et j'en passe. Partout, le meme accueil: froid, sec, desagreable. Nous avons meme tente de voir un medecin -pour Adrien- dans un de ses hopitaux repute, on nous a froidement jete dehors: nous n'avons pas la carte de membre de l'Ashram... Nous avons aussi entendu que pour devenir adepte, il fallait plus d'argent que de motivation philosophique! Quel dommage!
Quant a Auroville, des dizaines de pays ont participe a sa creation. C'est aujourd'hui une region superbe, verdoyante et prospere. Les auroviliens ont toutes les origines. La, la philosophie reste, meme si l'argent a pris enormement de place dans toutes les conversations... L'hopital est ouvert a tous, presque gratuits pour ceux qui ne peuvent payer, les gens sont accueillants et n'hesitent pas a aider ou renseigner. La Foret ou nous avons sejourne est un peu a part, mais l'esprit d'Auroville y regne aussi. Aroville fait des rechercher en energies renouvelables, trie et recycle ses dechets, propose des ecoles "alternatives" avec un enseignement de qualite...
Voila ce que nous avons observe, constate, entendu... Pour de plus amples renseignements: www.auroville.org !
mardi 30 octobre 2007
Photos de Sadhana Forest
Hutte centrale, ambiance du soir
Ayana, la toute grande amie d'Adrien!
Notre mobylette dernier cri...
Ariane plante...
Dimitri et Adrien en route pour le travail!
dimanche 28 octobre 2007
Sadhana Forest
C’est alors que nous avons quitté ce bel endroit que je prend enfin la peine d’écrire un article le concernant… Peut-être me fallait-il une vue d’ensemble, un peu de recul ou les deux.
Nous sommes arrivés à la Foret le 11 octobre –les 7 mois d’Adrien – avec la volonté de planter des arbres et de travailler dur. En rencontrant Yorit, la propriétaire des lieux, nous avons vite compris que ce serait différent. Ce qu’elle nous a d’abord dit, c’est que notre premier travail était d’être parents. Ok, mais nous voulons planter…
Nous sommes arrivés à la Foret le 11 octobre –les 7 mois d’Adrien – avec la volonté de planter des arbres et de travailler dur. En rencontrant Yorit, la propriétaire des lieux, nous avons vite compris que ce serait différent. Ce qu’elle nous a d’abord dit, c’est que notre premier travail était d’être parents. Ok, mais nous voulons planter…
Les lieux ont quelque chose de magique : des huttes en bois éparpillées dans la nature, des panneaux solaire pour les quelques heures d’éclairage du soir, une petite piscine, une pompe à eau, des « sanitaires » naturels… Ici on mange végétalien, pour éviter les souffrances des animaux, et parce que c’est sain. Nous recevons savon, shampoing et dentifrice parfaitement biodégradables, ainsi que des noix de lavage pour la lessive. Les volontaires doivent rester 15 jours minimum pour préserver l’esprit de communauté. Le ton est donné…
Notre première journée nous déçoit : personne ne nous explique comment nous rendre utiles même lorsque nous demandons. Résultat : nous glandons en attendant les repas, essayons de donner un coup de main en cuisine. Vient ensuite notre premier week-end : pas de travail, donc encore du repos. Là , nous pensons quitter les lieux, c’est trop calme pour nous, nous avons besoin d’action !
Le lundi arrive et nous nous levons à temps pour le travail. Vivant en parfaite harmonie avec la nature, la communauté se réveille au levé du jour (6h) et commence le travail avec l’arrivée des premiers rayons du soleil (6h30). Le travail nous déçoit : nous ratissons des feuilles mortes, nécessaire pour le composte. Adrien est dans le porte-bébé et s’endort sur mon dos. Le petit déjeuner est a 8h30 : salade de fruits et raggy : sain et nutritif ! Pour les deux heures de travail qui suivent, je nourris Adrien et reste près de lui pour sa sieste. Lunch a 12h30 : des légumes, des légumes et des légumes ! Sieste l’après-midi, petite promenade, souper a 18h30, il fait déjà noir et la journée est terminée ! Cependant, nous adoptons vite ce rythme et nous sentons bien. Nous observons que les nouveaux arrivants ont l’air de s’ennuyer, comme nous au début. Les anciens lisent, se reposent, papotent… Pour nous, les temps libres se passent à regarder Adrien jouer, et le protéger des nombreux dangers du petit espace communautaire : couteaux, tisanes brûlantes, briquets qui traînent… Nous profitons aussi de la piscine (d’eau potable!) pour nous rafraîchir et remarquer qu’Adrien tient bien de ses parents : nous remplaçons une célèbre expression par « heureux comme Adrien dans l’eau » ! Nous louons une mobylette et passons quelques après-midi à découvrir les environs et visiter Auroville. Les jours passent, dans la chaleur que nous supportons de mieux en mieux. Et puis un jour… un nouvel arrivant fait tout changer. Attendue, espérée et vite célébrée : la Mousson !!! Apres une nuit d’orages et de pluie, la vie a radicalement changé. Travail dès 6h : nous plantons des arbres ! Quelle émotion ! Tous les volontaires sont surexcités, motivés, émus même. En une matinée de travail intense, nous plantons une vingtaine d’arbre. Le reste de la journée, nous nous sentons bien, satisfaits du travail accompli et fatigués physiquement, mais d’une saine fatigue.
Notre première journée nous déçoit : personne ne nous explique comment nous rendre utiles même lorsque nous demandons. Résultat : nous glandons en attendant les repas, essayons de donner un coup de main en cuisine. Vient ensuite notre premier week-end : pas de travail, donc encore du repos. Là , nous pensons quitter les lieux, c’est trop calme pour nous, nous avons besoin d’action !
Le lundi arrive et nous nous levons à temps pour le travail. Vivant en parfaite harmonie avec la nature, la communauté se réveille au levé du jour (6h) et commence le travail avec l’arrivée des premiers rayons du soleil (6h30). Le travail nous déçoit : nous ratissons des feuilles mortes, nécessaire pour le composte. Adrien est dans le porte-bébé et s’endort sur mon dos. Le petit déjeuner est a 8h30 : salade de fruits et raggy : sain et nutritif ! Pour les deux heures de travail qui suivent, je nourris Adrien et reste près de lui pour sa sieste. Lunch a 12h30 : des légumes, des légumes et des légumes ! Sieste l’après-midi, petite promenade, souper a 18h30, il fait déjà noir et la journée est terminée ! Cependant, nous adoptons vite ce rythme et nous sentons bien. Nous observons que les nouveaux arrivants ont l’air de s’ennuyer, comme nous au début. Les anciens lisent, se reposent, papotent… Pour nous, les temps libres se passent à regarder Adrien jouer, et le protéger des nombreux dangers du petit espace communautaire : couteaux, tisanes brûlantes, briquets qui traînent… Nous profitons aussi de la piscine (d’eau potable!) pour nous rafraîchir et remarquer qu’Adrien tient bien de ses parents : nous remplaçons une célèbre expression par « heureux comme Adrien dans l’eau » ! Nous louons une mobylette et passons quelques après-midi à découvrir les environs et visiter Auroville. Les jours passent, dans la chaleur que nous supportons de mieux en mieux. Et puis un jour… un nouvel arrivant fait tout changer. Attendue, espérée et vite célébrée : la Mousson !!! Apres une nuit d’orages et de pluie, la vie a radicalement changé. Travail dès 6h : nous plantons des arbres ! Quelle émotion ! Tous les volontaires sont surexcités, motivés, émus même. En une matinée de travail intense, nous plantons une vingtaine d’arbre. Le reste de la journée, nous nous sentons bien, satisfaits du travail accompli et fatigués physiquement, mais d’une saine fatigue.
La seconde partie de notre séjour se déroule au rythme du travail et de la pluie. La joie du travail accompli se fait peu à peu remplacer par les soucis liés au temps : lessive qui ne sèche pas, humidité omniprésente, toux d’Adrien, fatigue… Comme un terrible hiver belge qui serait arrivé en une fois. Pour nous les belges, c’est pire que pour les autres volontaires : après l’été pluvieux dont vous vous souvenez tous, nous ne sommes pas en Inde pour avoir les pieds dans la boue ! Nous allons tout de même au bout du temps que nous avions prévu, mais sommes heureux de quitter la foret pour retrouver un peu de confort. Notre séjour pourrait être comparé à un Grand Camps scout ou guide : nature et vie communautaire ; génial mais 15 jours suffisent, nous sommes trop indépendants...
Adrien a profité de notre sédentarité momentanée pour faire d’énormes progrès : il se tient debout sans les mains, et vient de faire un pas…
dimanche 21 octobre 2007
Du temps...
Chers amis lecteurs,
Je profite d'avoir un peu de temps pour ecrire un article un peu different...
Je tiens a m'excuser aupres de tous ceux qui auraient mal pris l'article "Prolongation". Par manque de temps, j'ai ecris vite, n'ai pas relu et ai mal exprime ce que je voulais dire. Il n'y avais dans mes mots aucune attaque d'aucune sorte contre la societe belge ou contre qui que se soit d'ailleurs. Ce que j'aurais aime dire, est bien different de ce que j'ai ecrit. Pour ceux qui nous connaisse un minimum, nos choix sont comprehensibles et memes normaux. Pour tous les autres... sachez que Dimitri et moi sommes deux grands idealistes et probablement d'incorrigibles reveurs. Nous avons des tonnes de bonnes intentions envers tout le monde et envers Le Monde en general. Nous avons garde un coeur d'enfants, de l'age ou on pense que tout est possible... C'est comme ca que nous vivons: nous vivons nos reves plutot que de rever notre vie. C'est ce qui nous motive, aller jusqu'au bout quelque soit le prix! Car voyager n'est pas le choix le plus facile. C'est parfois etre au soleil, dans de beaux endroits en faisant quelque chose d'agreable, oui. Mais c'est aussi etre en permanence loin de ceux qu'on aime, nos familles et amis restes au pays. C'est aussi rencontrer des gens, des lieux, s'y attacher...et leur dire adieu. C'est se mefier des arnaqueurs, des betes dangereuses, craindre un probleme de sante, un piqure de moustique, manger des choses pas agreables parce qu'il n'y a rien d'autre... c'est aussi remplir des sacs, les porter, les vider...et recommencer. Alors oui, nous avons choisit de vivre notre reve, voyager, mais nous en assumons tous les aspects. Le bonheur que nous eprouvons en decouvrant et rencontrant eclipse souvent les contraintes techniques. Comme pour tous les choix et pour tous les modes de vie, il y a du bon et du moins bon. Que chacun assume ses choix, c'est le principal. Ne jamais envier la situation du voisin, il a aussi des ennuis meme si on ne les voit pas.
Nous ne reprochons rien a la vie que menent d'inombrables personnes de par le monde, que nous vivrons un jour aussi: la vie de sedentaires. Nous nous rejouissons fonder notre "nid" mais ce sera pour plus tard. Nous essayerons alors de trouver des professions qui correspondent plus a nos valeurs. Nos valeurs? Nous pourrions resumer en disant que nous voulons sauver la planete. Un peu audacieux comme objectif, c'est certain, mais ne dit-on pas "Plus on vise haut, plus on grandit"? Donc pour le moment, vivre en accord avec nos valeurs, c'est planter des arbres pour vaincre la desertification, et cela, pieds nus dans la boue et le ventre vide, par 35 degres a l'ombre. Mais quel emotion d'admier ces jeunes arbres, plantes par des mains de toutes les couleurs, fragiles et porteurs d'espoir! Haaaa, mais il faut que je vous parle de notre belle foret!
N'hesitez jamais a nous soumettre vos critiques, positives et negatives... Merci pour vos commentaires, et merci de nous lire!
Ariane
Je profite d'avoir un peu de temps pour ecrire un article un peu different...
Je tiens a m'excuser aupres de tous ceux qui auraient mal pris l'article "Prolongation". Par manque de temps, j'ai ecris vite, n'ai pas relu et ai mal exprime ce que je voulais dire. Il n'y avais dans mes mots aucune attaque d'aucune sorte contre la societe belge ou contre qui que se soit d'ailleurs. Ce que j'aurais aime dire, est bien different de ce que j'ai ecrit. Pour ceux qui nous connaisse un minimum, nos choix sont comprehensibles et memes normaux. Pour tous les autres... sachez que Dimitri et moi sommes deux grands idealistes et probablement d'incorrigibles reveurs. Nous avons des tonnes de bonnes intentions envers tout le monde et envers Le Monde en general. Nous avons garde un coeur d'enfants, de l'age ou on pense que tout est possible... C'est comme ca que nous vivons: nous vivons nos reves plutot que de rever notre vie. C'est ce qui nous motive, aller jusqu'au bout quelque soit le prix! Car voyager n'est pas le choix le plus facile. C'est parfois etre au soleil, dans de beaux endroits en faisant quelque chose d'agreable, oui. Mais c'est aussi etre en permanence loin de ceux qu'on aime, nos familles et amis restes au pays. C'est aussi rencontrer des gens, des lieux, s'y attacher...et leur dire adieu. C'est se mefier des arnaqueurs, des betes dangereuses, craindre un probleme de sante, un piqure de moustique, manger des choses pas agreables parce qu'il n'y a rien d'autre... c'est aussi remplir des sacs, les porter, les vider...et recommencer. Alors oui, nous avons choisit de vivre notre reve, voyager, mais nous en assumons tous les aspects. Le bonheur que nous eprouvons en decouvrant et rencontrant eclipse souvent les contraintes techniques. Comme pour tous les choix et pour tous les modes de vie, il y a du bon et du moins bon. Que chacun assume ses choix, c'est le principal. Ne jamais envier la situation du voisin, il a aussi des ennuis meme si on ne les voit pas.
Nous ne reprochons rien a la vie que menent d'inombrables personnes de par le monde, que nous vivrons un jour aussi: la vie de sedentaires. Nous nous rejouissons fonder notre "nid" mais ce sera pour plus tard. Nous essayerons alors de trouver des professions qui correspondent plus a nos valeurs. Nos valeurs? Nous pourrions resumer en disant que nous voulons sauver la planete. Un peu audacieux comme objectif, c'est certain, mais ne dit-on pas "Plus on vise haut, plus on grandit"? Donc pour le moment, vivre en accord avec nos valeurs, c'est planter des arbres pour vaincre la desertification, et cela, pieds nus dans la boue et le ventre vide, par 35 degres a l'ombre. Mais quel emotion d'admier ces jeunes arbres, plantes par des mains de toutes les couleurs, fragiles et porteurs d'espoir! Haaaa, mais il faut que je vous parle de notre belle foret!
N'hesitez jamais a nous soumettre vos critiques, positives et negatives... Merci pour vos commentaires, et merci de nous lire!
Ariane
vendredi 19 octobre 2007
dimanche 14 octobre 2007
Photos...
Backwaters
Avec le ministre
Houseboat
Bain des elephants
Big Fish
Chinese net
Adrien a velo ;-)
Danseuses typiques
Nos hotes a Kochi
Ooty
Marche de Mysore
Mudumalaimardi 9 octobre 2007
Savoir-faire indien
Plus d'un mois de voyage deja et nous commencons a maitriser quelques methodes indiennes...
- Nous mangeons de mieux en mieux avec la main droite, le riz restant un vrai defi...
- Nous arrivons a monter et descendre des trains en marche
- Adrien est sans lange la plupart du temps (mais porte quand-meme des vetements en coton, contrairement aux bebes indiens qui restent nus)
- Nous allumons une bougie avant les coupures de courants (teeeeeeellement nombreuses!)
- Nous dormons tres bien sur les lits durs
- Nous disons"oui" en secouant la tete de gauche a droite
- Nous portons des vetements indiens
- Nous n'arrivons pas encore a: jeter nos dechets n'importe ou, nous moucher a l'indienne, utiliser les toilettes indiennes...sans papier, depasser tout le monde dans les files, secouer notre bebe pour l'empecher de dormir et l'empecher de pleurer, comprendre ce que nous devons faire dans les temples, manger des legumes epices au petit dejeuner,...
Kanyakumari, Madurai et Pondicherry
Apres les falaises et plages de Varkala, nous avons repris le train pour Cap Comarin, ou Kanyakumari. Train infeste de cancrelas, voyage eprouvant... Cap Comarin est un lieu de pelerinage pour les indiens, car un gourou soufi a un jour medite sur un rocher au large de la ville. Tres beau memorial en son honneur, et aussi tres beau temple indou. Cette petite ville est a l'extreme sud de l'Inde est aussi remarquable par sa situation exceptionnelle: c'est le point de rencontre de la mer d'Oman, la mer du Bengal et l'Ocean Indien! Nous y avons observe le leve et le couche de soleil, superbe.
Nous avons ensuite visite Madurai et son immense temple. Decidement, les temples indous sont bien curieux: les gens entrent en masse, se precipitent devant les representations des dieux les plus populaires, font vite l'une ou l'autre priere, quelques offrandes et ressortent. Enfin, c'est l'impression que nous avons tant il y a de monde! Mais nous devons vous avouer que nous ne comprenons pas grand chose a l'indouisme... Il y a beaucoup trop de dieux pour que nous les connaissions tous et les parties du temples les plus interessantes sont interdites aux non-indous. Ceci dit, les indous sont charmants et les temples agreables a visiter, meme si nous devons toujours nous dechausser! Comme dans de nombreux magasins, dans les cyber cafes et meme dans les eglises...
Nous sommes maintenant dans la tres agreable ville de Pondicherry ou nous nous regalons dans des restaurants francais (steak et frites!) avant de rejoindre notre premier travail de volontaires. Nous y aurons encore moins d'acces a internet. Mais nous promettons d'essayer de mettre plein de photos sur le blog des que possible!
Nous avons ensuite visite Madurai et son immense temple. Decidement, les temples indous sont bien curieux: les gens entrent en masse, se precipitent devant les representations des dieux les plus populaires, font vite l'une ou l'autre priere, quelques offrandes et ressortent. Enfin, c'est l'impression que nous avons tant il y a de monde! Mais nous devons vous avouer que nous ne comprenons pas grand chose a l'indouisme... Il y a beaucoup trop de dieux pour que nous les connaissions tous et les parties du temples les plus interessantes sont interdites aux non-indous. Ceci dit, les indous sont charmants et les temples agreables a visiter, meme si nous devons toujours nous dechausser! Comme dans de nombreux magasins, dans les cyber cafes et meme dans les eglises...
Nous sommes maintenant dans la tres agreable ville de Pondicherry ou nous nous regalons dans des restaurants francais (steak et frites!) avant de rejoindre notre premier travail de volontaires. Nous y aurons encore moins d'acces a internet. Mais nous promettons d'essayer de mettre plein de photos sur le blog des que possible!
lundi 1 octobre 2007
Superstars...
Il faut qu'on vous l'avoue: notre carriere de stars est vraiment bien partie. En Inde au moins...
Nous sommes sans cesse pris en photos, Adrien surtout, nous sommes deja passe 2 fois a la television et avons eu notre photo dans les journaux... Ok, Adrien y est pour beaucoup!
Au debut, cela nous derangeait vraiment quand quelqu'un demandait la permission de prendre notre fils en photo. Nous repondions qu'il n'est pas une bete de foire. Puis, conaissant de mieux en mieux les indiens et leur culte du bebe, nous avons compris qu'il n'y avait dans ces demande rien de malsain ou bizarre. Ce qui nous intrigue toujours, c'est de savoir ce que font les indiens avec les photos de notre fils! Nous devons poser en famille regulierement, avec ou sans indien. Adrien se prete bien au jeu! Le meilleur moment etait la visite nocturne du palais de Mysore: les innombrables touristes indiens avait forme un demi-cercle autour de nous et nous mitraillaient comme des stars... Ils en oubliaient de visiter le palais et nous empechaient de bouger!
A Fort Kochi, nous avons ete intervieuwes pour la television nationale a propos de l'art, la musique et la mode en Belgique. Chouette de raconter son pays!
Et puis il y a eu le discours avec le Ministre, a Alleypey, dont on parle dans l'article precedent.
Pas facile de se fondre dans la population quand on est blonds aux yeux bleus! Voyager en Russie etait bien plus facile...
Nous sommes sans cesse pris en photos, Adrien surtout, nous sommes deja passe 2 fois a la television et avons eu notre photo dans les journaux... Ok, Adrien y est pour beaucoup!
Au debut, cela nous derangeait vraiment quand quelqu'un demandait la permission de prendre notre fils en photo. Nous repondions qu'il n'est pas une bete de foire. Puis, conaissant de mieux en mieux les indiens et leur culte du bebe, nous avons compris qu'il n'y avait dans ces demande rien de malsain ou bizarre. Ce qui nous intrigue toujours, c'est de savoir ce que font les indiens avec les photos de notre fils! Nous devons poser en famille regulierement, avec ou sans indien. Adrien se prete bien au jeu! Le meilleur moment etait la visite nocturne du palais de Mysore: les innombrables touristes indiens avait forme un demi-cercle autour de nous et nous mitraillaient comme des stars... Ils en oubliaient de visiter le palais et nous empechaient de bouger!
A Fort Kochi, nous avons ete intervieuwes pour la television nationale a propos de l'art, la musique et la mode en Belgique. Chouette de raconter son pays!
Et puis il y a eu le discours avec le Ministre, a Alleypey, dont on parle dans l'article precedent.
Pas facile de se fondre dans la population quand on est blonds aux yeux bleus! Voyager en Russie etait bien plus facile...
Monolita, le Backwaters, la falaise...
Nous avons passe pres d'une semaine a Cochi, chez Monolita. Cela nous a fait enormenment de bien a tous les trois de nous retrouver dans un peu de confort, faire nos lessives, etre au calme dans le "luxe"... Jolie petite maison toute simple qui semblerait banale en Belgique mais qui est un veritable oasis de proprete et de confort en Inde! Cette semaine de calme nous a permi, avec les encouragements de Monolita, d'habituer Adrien a la nourriture solide. Maintenant, il a trois repas solides par jour! (ouf, quel effort...)
Nous avons pu visiter le port de Fort Cochi, participer a la peche a l'aide des "Chinese Nets" et deguster d'excellent poissons. Nous avons assiste a une soiree d'architectes (le metier de nos deux hotes) dans un superbe hotel, a un concert de musique classique indienne (interessant!),... de grands moments!
Nous nous sommes ensuite rendu dans la petite ville d'Alleypey. La, nous sommes alles a l'office du tourisme pour obtenir des renseignements sur les houseboats...et nous sommes fait inviter a la fete du tourisme qui avait lieu le lendemain. Resultat: nous nous sommes retrouves face a une assemblee constituee des meilleurs eleves des ecoles de la region, entre le Ministre de la culture et du tourisme et le maire de la ville, mitrailles par les journalistes locaux et nationaux, filmes... Tout ca pour un petit discours totalement improvise. Nous avons juste parle un peu de notre voyage en Inde et dit a quel point nous trouvions les indiens charmants et acueillants. Sincere, et cela a fait tres plaisir au Ministre! Le lendemain, tout le monde nous saluait en ville en nous montrant des photos de nous dans les journaux... Ha, c'est gai la vie de stars!
Apres notre discours memorable, nous avons embarque sur un Houseboat avec lequel nous avons decouverts les backwaters. Quel bonheur! Un beau bateau pour nous trois, trois membres d'equipage adorables -dont un excellent chef en cuisine!- la nature superbe et l'observation discrete de toute cette vie etrange des indiens pour qui le fleuve represente tout: la baignoire, la toilette, la machine a lessiver, l'evier de cuisine...
Nous sommes maintenant depuis 4 jours a Varkala, sur une falaise surplombant la mer d'Oman. Nous avons acces a deux petites plages ou nous allons affronter les enormes vagues le matin, mieux qu'un jogging!
Nous avons pu visiter le port de Fort Cochi, participer a la peche a l'aide des "Chinese Nets" et deguster d'excellent poissons. Nous avons assiste a une soiree d'architectes (le metier de nos deux hotes) dans un superbe hotel, a un concert de musique classique indienne (interessant!),... de grands moments!
Nous nous sommes ensuite rendu dans la petite ville d'Alleypey. La, nous sommes alles a l'office du tourisme pour obtenir des renseignements sur les houseboats...et nous sommes fait inviter a la fete du tourisme qui avait lieu le lendemain. Resultat: nous nous sommes retrouves face a une assemblee constituee des meilleurs eleves des ecoles de la region, entre le Ministre de la culture et du tourisme et le maire de la ville, mitrailles par les journalistes locaux et nationaux, filmes... Tout ca pour un petit discours totalement improvise. Nous avons juste parle un peu de notre voyage en Inde et dit a quel point nous trouvions les indiens charmants et acueillants. Sincere, et cela a fait tres plaisir au Ministre! Le lendemain, tout le monde nous saluait en ville en nous montrant des photos de nous dans les journaux... Ha, c'est gai la vie de stars!
Apres notre discours memorable, nous avons embarque sur un Houseboat avec lequel nous avons decouverts les backwaters. Quel bonheur! Un beau bateau pour nous trois, trois membres d'equipage adorables -dont un excellent chef en cuisine!- la nature superbe et l'observation discrete de toute cette vie etrange des indiens pour qui le fleuve represente tout: la baignoire, la toilette, la machine a lessiver, l'evier de cuisine...
Nous sommes maintenant depuis 4 jours a Varkala, sur une falaise surplombant la mer d'Oman. Nous avons acces a deux petites plages ou nous allons affronter les enormes vagues le matin, mieux qu'un jogging!
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