samedi 29 décembre 2007

Cambodge

26 decembre
Nous sommes au Cambodge depuis 2 semaines seulement, et nous avons déjà vécu plus d’aventures qu’en un mois en Thaïlande.
La première, et de loin la plus belle, fut notre week-end avec Nita. Filleule de ma sœur Cendrine, nous nous devions de la rencontrer lors de notre visite du pays. Le système de parrainage est mis en place par l’Association Angkor-Belgique qui soutient aussi des écoles. Notre premier samedi, nous sommes allés les visiter avec Hong et Vanaren, les responsable cambodgiens de l’association. Emerveillés par les centaines de beaux petits visages, nous avons admiré les locaux modernes et bien équipés, les nouveaux filtres a eau, le matériel scolaire… Nous sommes vraiment impressionnés par l’action de l’association et son efficacité ! Nous nous sommes ensuite rendu dans le village de Nita, ou nous avons été accueillis comme des rois ! Nita nous a fait fête, alors que nous ne sommes que la famille de sa marraine. Imaginez l’accueil qu’elle lui réservera… Nous avons reçu un délicieux repas fait de poisson des rizières et de poulet, quel honneur ! Nous avons constaté l’état lamentable de la « cabane » de Nita et sa Grand-mère et avons découvert avec joie les plans pour leur nouvelle maison. En effet, ma sœur et son époux ont récolté lors de leur mariage une somme d’argent qui offrira à Nita une belle maison en « dur » !
Malgré sa grande timidité, Nita a accepté de nous suivre à Phnom Penh pour le week-end. La, elle a découvert la ville moderne et son activité ainsi que les commodités et le confort d’une grande maison et d’un bon lit ! Très réservée au début, elle s’est petit a petit détendue et, après 2 jours d’efforts sans relâche, nous avons réussi à la faire sourire ! Avec l’aide d’Adrien, nous espérons qu’elle s’est sentie à l’aise. En tout cas, elle a beaucoup joué, s’est choisie une belle robe de princesse dans un grand magasin, a expérimenté le TukTuk et visité le palais royal, gouté les pains au chocolat et les pâtes, les glaces et les milk-shakes. Ce fut pour nous un vrai bonheur de l’avoir dans notre famille pour ces deux jours et surtout, de la voir s’épanouir un peu !
C’est avec douleur et regrets que nous avons du la reconduire dans son village le lundi matin. Nous aurions aimé pouvoir faire tellement plus et surtout, la garder encore avec nous.

Le mardi, nous avons pris le bus pour Kratie, au Nord. Bus incomparablement plus confortable que les bus indiens, mais pas autant que les bus thaïlandais. A Kratie, nous sommes allés observer les dauphins du Mékong, espèce protégée car il ne reste que 75 spécimens. Le droit d’entrée pour l’accès au site est utilisé, parait-il, pour aider à leur conservation. Nous l’espérons !

Le jeudi, nous avons fait étape à Kampong Cham pour y visiter un temple ancien, apéritif aux temples d’Angkor ! Nous avons eu le malheur de dormir dans un hôtel avec karaoké – distraction apparemment très populaire au Cambodge- et n’avons pas fermé l’œil de la nuit tant les participant s’égosillaient avec enthousiasme !
Le vendredi, nous avons passé la journée dans le bus, pour finalement arriver dans le sud du pays, à Kampot. Logés dans une agréable –et calme !- guesthouse pleine de routards, nous avons accepte de faire le « tour » propose. Nous voila donc embarques, le samedi a l’aube, dans un pick-up archaïque. Inconfortable, nous avons pourtant la chance d’etre installes sur la banquette arrière, afin d’éviter les courants d’air mauvais pour notre fils. Les autres touristes passent le trajet a essayer d’éviter les branches basses, alors que nous le passons a essayer de rester plus ou moins assis. Ni une route, ni même un piste, le chemin que nous empruntons aurait nécessité un 4X4. 2h30 de trajet pénible et nous arrivons à la station de Bokor, autrefois très prisée par les cambodgiens. C’est aujourd’hui une ville-fantome que nous visitons. Impressionnant de nous promener dans les restes d’un casino, d’en visiter les chambres vides, d’y observer la vue superbe sur ce qui étaient jadis des jardins et parcs fleuris ! Apres cette visite, retour sur le chemin de torture (nous avons mal partout !) heureusement coupe par une petite promenade dans la jungle. La journée s’est terminée par un tour en bateau au coucher du soleil. Très joli mais cela ne sauve pas le moins bons « tour » que nous ayons jamais eu.
Le dimanche nous nous remettons un peu avant de reprendre le bus pour Phnom Penh le lundi matin. Encore un trajet pénible : le bus s’arrête tout les 500m pour faire descendre ou monter quelqu’un. Pas étonnant a ce rythme qu’il faille 5h pour ne faire que 190km. Habitues a faire confiance, défaut du routard qui a trop voyage en Inde ou tout le monde est honnête, nous laissons notre sac a dos dans le bus lors de la « pause ». Distraits par des enfants harcelants, nous nous éloignons. Rien ne semble suspect et ce n’est qu’en voulant prendre une photo, a Phnom Penh, que nous nous rendons compte que notre appareil photo a été vole. 600 photos perdues ! Et cela, la veille de Noël. Il y a vraiment de quoi râler, pour les photographes que nous sommes ! Surtout que dans ces photos, il y en avait de superbes : des couchers de soleil sur le Mékong a Nita dans sa belle robe, en passant par les araignées et sauterelles grilles a point pour le snack… autant de souvenirs qui sot perdus et ne serviront a personne.
Pour le réveillons, nous avons eu la joie d’assister a une veillée et une messe en français ! Les expatriés sont nombreux dans la capitale, et la communauté de francophone y est soudée. Quant au jour de Noël, nous avons déguste de la dinde farcie ( !) dans un bon petit restaurant.

mardi 25 décembre 2007

Photos du Cambodge

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Dauphins du Mekong, Kratie

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Coucher de soleil (superbe!!!) sur le Mekong, Kratie

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Adrien marche en applaudissant, Kampot

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Bokor, ville fantome

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Casion de Bokor, digne de l'hotel de "Shining"

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Eglise de Bokor

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Nita dans sa belle robe

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Nita et ses amies au village



Note: En raison d'un probleme technique -vol d'appareil photo - cet article demande un grand travail de votre imagination.

dimanche 23 décembre 2007

Cambodge: panne d'internet

Nous sommes arrives a Phnom Penh le 13 decembre et avons de quoi ecrire un roman. Mais ici, c'est internet qui fait defaut! Nous allons faire de notre mieux pour vous raconter toutes les belles aventures que nous avons deja vecues, a comencer par notre rencontre avec Nita...

Thailande: panne d'inspiration

Notre sejour en Thailande s'est termine par une visite de la ville de Chiang Mai, dans le nord. Qu'en dire? C'etait joli, et touristique. Il y avait des centaines de temples dans la region, tres beaux. Nous avons passe une journee dans les montagnes, dans un beau parc national.

Apres un mois passe en Thailande, nous n'avons pas grand chose a raconter. C'est un beau pays touristique et propre. On y mange bien (sisi, ca compte aussi!) et les gens sont aimables. Un bon endroit pour passer des vacances au soleil, si on n'a pas peur de se noyer dans la foule de touristes...

Notre dernier jour a Bankgok, nous avons fait une rencontre interessante: une famille francaise, parents et 3 enfants, en train de faire le tour du monde. 10, 6 et 4 ans, les enfants sont spontanes, joyeux et ouverts- pas perturbes du tout par leur voyage, au contraire! L'ainee nous a impressionnes par sa connaissance de la geographie, de l'histoire... et de l'anglais! La seule difference avec nous, c'est qu'ils portent une "valise-ecole" et consacrent 3h par jour a l'instruction "academique" des enfants. Nous nommes ravis de cette rencontre, avons pu echanger des tuyaux et partager nos experiences. En effet, ils font le tour du monde dans l'autre sens!

dimanche 9 décembre 2007

samedi 8 décembre 2007

Botanique (quelques photos de fleurs et plantes rencontrees jusqu'ici)












L'anniversaire du Roi



Bien avant d'entreprendre notre voyage, nous savions déjà que la Thailande avait un roi. En arrivant à Banglok, nous avons très vite découvert son visage. En effet, dès l'aéroport, nous avons étés accueillis par des "publicités pour le Roi", comme le dirait mon beau-frere: d'immenses affiches ou tableaux entourés des fleurs. Notre premier hote thailandais nous expliqua alors l'adoration du peuple pour le Roi. Agé de 30 ans seulement, il a connu au cours de sa vie deux débuts de guerres civiles. Les deux fois, le Roi est apparu à la television et a demandé le calme et la paix. Les deux fois, dans l'heure qui a suivi son discours, chaque thailandais retournait à ses activites et les troubles au passé. "Ca compte", nous a-t-il dit, comme pour justifier l'adoration des thailandais pour leur souverain. Il nous apprit aussi que chaque jour de la semaine avait une couleur pour les boudhistes. Le jaune pour le lundi. Le Roi étant né un lundi, le jaune est devenu sa couleur. Récemment hospitalisé pour quelques ennuis de santé mineurs, l'hopital dans lequel était soigné Sa Majesté a immediatement été envahi de sujets vetus de jaune. Durant tout son séjour à l'hopital, les thailandais se sont relayés pour amener des fleurs et messages de soutient au Roi, tout de jaune vétu pour lui porter chance.


Ayant compris la dévotion du peuple pour son Souverain, qui règne mais ne gouverne pas, nous nous avions prévu d'etre à Bangkok le 5 décembre. Les deux semaines précédent cette date, les "autels" dédiés au Roi fleurissaient partout dans le pays: chaque magasin, hotel, maison,... avait fait une petite mise en scène autour d'un portrait du roi: fleurs, encens, bougies... Dans de nombreux endroits publiques, de grands livres se couvraient de voeux de bonne santé et de bonheur.


Le 5 décembre donc, nous nous promenons dans les rues transformées pour l'occasion en fééries de lumières et couvertes de portraits du célébré. Noires et jaunes de monde, les thailandais sont venus par centaines de milliers de tout le pays pour la fête! Sur les trottoires des files interminables de "fans" qui veulent recevoir une photo du Roi, des familles vétues de jaune qui pic-niquent sur le bord des routes, des cuisines improvisées à chaque coin de rue,... une fête conviviale et familiale. Ce que nous avons le plus apprecié bien sur, c'est le feu d'artifice: splendide!


Pour faire honneur à notre pays d'accueil, nous nous étions vetus du polo officiel "Long Live the King", un slogan repris partout dans les rues, avec "We Love the King". Les thailandais souhaitent que leur souverain de 80 ans vivent longtemps encore, car, parait-il son fils et successeur est loin d'etre aussi populaire...


Nous avons alors pensé que, si les belges aimaient leur Roi autant que les thailandais aiment le leur, notre Unité nationale serait indiscutable...

mercredi 5 décembre 2007

Bangkok

Deuxieme passage a Bangkok, meme impressions. Il y a deux mondes dans cette ville: le Bankok des thailandais, et le Bangkok des touristes.


Lors de notre premier bref sejour dans la capitale, nous etions heberge par un thailandais pure souche, qui nous a fait connaitre une ville propre, calme, belle... avec, bien sur, des coins plus jolis que d'autres, des quartiers riches et des quartiers pauvres comme dans n'importe quelle capitale. Ce que nous avons ressenti, c'est le respect des gens pour eux-memes, les autres et la ville en generale. Les habitants se promenent dans des tenues impeccables, propres et decentes, sont polis, jettent leurs dechets dans les poubelles, saluent les passants, traversent aux passages pour pietons, ...


Cette fois, Nammon ayant d'autres invites, nous avons cherche un hotel par internet. Nous etions ravis d'en trouver un bien, bon marche et avec des chambres libres-ce qui n'est pas evident en saison haute. Surprise a l'arrivee: nous sommes dans le Bangkok des touristes... Une horreur! Impossible de decrire a quel point nous detestons ce quartier, nous sommes ecoeures, degoutes. Ceci n'est pas la Thailande et c'est pourtant l'image qu'en garderons de nombreux voyageurs. Dans le quartier de Kao San Road, il n'y a pas de groupes de touristes avec petits chapeaux et guides au parapluie rouge. Il n'y a que des "Routards". Hmmm, nous nous considerons comme des Routards, me direz-vous... pas les memes! Ceux qui sont ici n'ont qu'un but: s'eclater. Cela passe bien evidemment par des litres de bieres et d'alcools, mais aussi par tout le reste. Tout le monde sait que le tourisme en Thailande est aussi et surtout sexuel. Et bien ici, la plupart des couples que nous croisons font partie de cette categorie de touristes. Pour les autres, ils se promenent a moitie nus ou en vetements sales et dechires, vous bousculent, consoment tout ce qui est possible pour se sentir "en vacances"... Nous n'aimons pas cette rue, et nous nous echappons de son bruit et de sa "debauche" des que possible. D'ailleurs, a quelques dizaines de metres, nous arrivons a etre les seuls blancs dans un quartier thailandais plein de thailandais...

samedi 1 décembre 2007

Photos











Phuket et Krabi


Visitant la Thaïlande, nous nous devions de faire le détour par cet endroit mythique. Ne serait-ce que pour constater par nous-même ce que tout le monde raconte sur cette région du monde… Vous serez ravi de savoir que toutes ces histoires sont vraies ! La mer est turquoise, l’eau est transparente, le sable est blanc et fin –une caresse sous les pieds- le climat est doux, la baignade tiède mais rafraîchissante, les montagnes couvertes de végétation plongent dans l’océan, les locaux sont charmants… et les touristes des millions ! Le sud de la Thaïlande est une destination touristique de rêve. Pays tropical aux températures supportables pour les habitants de nos fraîches contrées, la Thaïlande est stable politiquement, développée économiquement et on y trouve le confort de l’Occident. Que rêver de mieux pour passer d’agréables vacances entre amis ou en famille ? L’ennui, c’est que les paysages « de cartes postales » sont transformés en expositions de corps rouges et blancs en maillot de bain. Pas très esthétique. Pour les routards que nous sommes, c’est étrange de se retrouver blanc parmi les blancs, d’entendre parler français et anglais a chaque coin de rue, de trouver des Mac Do et des pancakes dans chaque village… mais pas désagréable. Cela fait du bien aussi de retrouver des « semblables » costauds quand on est fatigués de se sentir géants pales…
Incorrigibles atypiques que nous sommes, c’est dans un petit hôtel de Phuket Town que nous séjournons, et pas dans un building en bord de plage. De là, nous avons les avantages d’une petite ville thaïlandaise avec petits restos et supermarchés, et nous louons une mobylette pour passer de folles journées à la découverte de l’île. Ainsi, nous avons trouvé des coins superbes vides… de touristes ! Et oui, cela existe encore ! Nous sommes libre d’aller nous baigner d’un coté de l’île le matin, prendre le lunch dans un village au milieu de la forêt, et nous promener dans la montagne l’après-midi. En 15 jours, nous avons visité énormément l’île de Phuket! Et aussi passé 5 jours dans un bungalow au bord de la plage, dans la province de Krabi. Nous étions a 5 km de la station touristique de la région, juste assez loin pour être plus entourés de thaïlandais que de touristes, juste assez près pour pouvoir aller y déguster une pizza ou un hamburger. Idéal ! Là, nous avons assiste à la grande fête de la seconde pleine lune de novembre : le jour de Bouddha. Nous avons ainsi pu apprécier la grande différence entre l’ambiance des fêtes indoues et des fêtes bouddhistes. Alors que les premières, en Inde, sont bruyantes, agitées, colorées, passionnées et sans alcool, les secondes sont calmes, recueillies, familiales, sobres… et bien arrosées.
Pour changer de notre belle plage pleine de petits crabes et crustacés à marée basse, nous avons passe une journée en bateau pour aller nous baigner dans d’autres eaux pleine de poissons colorés, et de touristes sympathiques.

Depuis notre arrivée dans la région, nous pensons souvent à tout ceux qui étaient venus prendre du bon temps en Thaïlande, mais ne sont jamais rentrés chez eux. Nous pensons plus fort encore à ceux qui sont rentrés chez eux, mais avec une famille diminuée, ou un ami en moins. Nous avons beaucoup de mal à imaginer ce paradis tropical se transformant en enfer, cette mer calme devenant meurtrière et ces gentils touristes en vacances –ainsi que les habitants- devenant veufs ou orphelins.