mardi 17 juin 2008

Fiji!









Arret de bus...




La plage de Cen et Ben a maree basse




Coucou fidjien

Vue de l'avion

Retour sous les tropiques.

Après avoir porte un pull voire deux en permanence pendant plusieurs semaines, nous voila a nouveau en t-shirt. Quel plaisir de retrouver la chaleur tropicale, après un rude hiver australien. Quelle drôle de sensation d’être à nouveau « blancs »… En Australie, nous passions inaperçus tant que nous ne parlions pas et si nous étions repérés, c’était comme « européens ». Aux Fidji, nous sommes à nouveau des visages pales…mais pas forcement considérés comme des touristes. Après tout, les expatriés blancs sont nombreux. Parmi eux, Cendrine et Ben !

Nous avons atterri à Nadi le premier juin et passe la nuit dans un petit hôtel en bord de plage. Comme nous nous sommes sentis en vacances ! Partout, des sourires, des bras pour porter Adrien, des enfants pour jouer avec lui,… Nous n’avions pas réalisé que nous changions totalement de continent : rien a voir avec l’Asie ! Les gens sont différents, la culture, la nourriture, et les prix malheureusement. Ceci dit, la population fidjienne étant composée en grande partie d’indiens – arrivés avec leur culture propre- nous ne sommes que peu dépaysés.

Le lundi 2 juin, nous avons repris l’avion pour nous rendre dans la seconde plus grande île des Fidji. C’était la première fois que nous faisions un trajet dans un si petit avion : 18 passagers. Nous avons eu la chance d’avoir un ciel calme et n’avons été secoués (très secoués) qu’a l’arrivée à Savusavu. Contents de retourner sur la terre ferme, nous avons surtout été heureux de retrouver Cendrine et Ben ! Après quelques courses en ville, pour nous l’occasion de visiter Savusavu, nous avons pris un taxi, puis un bateau pour nous rendre sur le terrain. Nous n’en avions vu que quelques photos et étions impatients de le découvrir grandeur nature. Quelle splendeur ! Bien plus grand encore que nous ne l’imaginions, il est couvert d’une végétation magnifique. La petite maison semble fragile mais est douillette –et a déjà survécu à quelques cyclones. Elle est entourée d’un jardin avec potager et à quelques mètres seulement de leur grande plage. Le sable n’est pas blanc, certes, mais il est agréable et la mer est toujours à bonne température pour se baigner. Dimitri et moi sommes fascinés par la vue qu’il y a depuis la plage et, dès que possible, nous nous asseyons face a la mer. Quant à Adrien… entre les animaux, la mer, le sable et les mille choses à observer et analyser, il ne sait plus ou donner de la tête ! Il a très vite appris le cri du coq, s’est lié d’amitié avec les chiens, fait le fou – et les bêtises- avec le chat, fonce en courant vers l’eau des que nous ne le surveillons pas… Nous pensons qu’il aime cet endroit et y est heureux !

Nous aidons au mieux Cendrine et Ben dans leur installation. Ce n’est pas facile tous les jours : tel jour il pleut et nous restons a l’intérieur. Tel autre jour, il fait superbe et nous en profitons pour aller nager près du récif corallien et observer les poissons de toutes les couleurs. Tel autre jour…ha, pas d’excuses : il faut travailler ! Abris à outils, table de jardin, lits, agrandissement de la maison… les taches ne manquent pas et sont toutes de véritables défis !

Australie, fin.


Surfeurs paradise







Australie

Notre séjour en Australie fut intéressant, mais un peu long. Cela nous a fait du bien de nous poser un peu, et cela nous a amusé de découvrir un pays en y vivant et travaillant. Mais qu’il est difficile de rester près de trois mois au même endroit, lorsque cet endroit n’est pas « chez nous » ! Nous n’avons que peu visité la région mais ce que nous en avons vu était dépaysant : d’immenses étendues parsemées de quelques arbres et dans lesquelles nous pouvions observer vaches, chevaux ou kangourous. Nous nous sommes imprégnés de l’ambiance locale lors du « Scone Horse Festival » et y avons vu cow-boys et rodéos : impressionnant !

Notre séjour a été ponctué de plusieurs week-end à Sydney durant lesquels nous prenions volontairement des bains de foules tant l’isolement de Scone nous pesait. Il a été égayé par la visite de Cendrine et Ben lors de leurs « vacances et business » en Australie.

Nous décomptions depuis longtemps les jours de housesitting restants quand les propriétaires sont enfin rentrés de voyage, nous libérant de notre sédentarité. Nous avons repris la route avec bonheur, en quelques étapes. Cette route de plusieurs jours nous a permis de vivre encore l’immensité du pays et l’incroyablement faible densité de population. Evidemment, comparée à la Belgique et ses plus de 300 habitants par kilomètre carré, l’Australie ressemble à un immense désert humain. Dans ces paysages interminables, les rares villages sont comme des oasis où l’on est heureux d’arriver pour faire une pause après de longues heures sur la route. La conduite est fatigante, tant pour le conducteur que pour le « copilote » : à chaque panneau « risque de kangourous », deux paires d’yeux valent mieux qu’une pour scruter les abords de la route étroite, à la recherche d’un éventuel kangourou suicidaire ou inconscient. Nous n’en avons finalement croisé qu’un et l’avons évité de justesse !

Ces quelques jours de route nous ont fait passer des plaines sèches de la « Upper Hunter Valley » aux collines verdoyantes de la Nouvelle Angleterre, avant de nous amener vers les immenses plages du Queensland et son fameux « Surfeurs Paradise » - sorte de Miami australienne. Nous avons complété notre découverte de la faune du pays en allant observer des ornithorynques dans la Réserve de Brisbane, avant de prendre l’avion.

Ce que nous retiendrons de l’Australie ? Des pies à la viande, plus de lait que de café, des hivers tres froids dans certaines régions, une isolation des maison quasi inexistante (double vitrage ? Jamais vu !), des sourires accueillants, des gens chaleureux mais surtout des paysages d’une grande beauté et des animaux exceptionnels !

samedi 7 juin 2008

Ma liberté


Ma liberté
Longtemps je t'ai gardée
Comme une perle rare
Ma liberté
C'est toi qui m'as aidé
A larguer les amarres
Pour aller n'importe où
Pour aller jusqu'au bout
Des chemins de fortune
Pour cueillir en rêvant
Une rose des vents
Sur un rayon de lune

Ma liberté
Devant tes volontés
Mon âme était soumise
Ma liberté
Je t'avais tout donné
Ma dernière chemise
Et combien j'ai souffert
Pour pouvoir satisfaire
Tes moindres exigences
J'ai changé de pays
J'ai perdu mes amis
Pour gagner ta confiance

Ma liberté
Tu as su désarmer
Mes moindres habitudes
Ma liberté
Toi qui m'as fait aimer
Même la solitude
Toi qui m'as fait sourire
Quand je voyais finir
Une belle aventure
Toi qui m'as protégé
Quand j'allais me cacher
Pour soigner mes blessures
...


Georges Moustaki