lundi 24 mars 2008

Melbourne et la Great Ocean road













dimanche 23 mars 2008

Les cloches de Melbourne.


Nous avons atterris en Australie un dimanche matin vers 7h. Contents de se retrouver dans un pays de même civilisation que le notre, nous avons commencé par nous énerver un peu. Une heure de file à l’immigration, ça passe encore. Nous pensons que le pire est fait, récupérons nos bagages et essayons de comprendre ce qu’il se passe dans cet aéroport surpeuplé de gens mal réveillés. Nous finissons par voir quelques files de voyageurs avec chariots et bagages et comprenons que ce sont les files pour sortir… une heure plus tard (!!!), nous arrivons au contrôle sanitaire, nous faisons gronder pour quelques coquillages qui se promènent dans nos sacs et sortons, enfin ! De tous les aéroports que nous avons vus jusqu’ici –et cela représente un certain nombre- voilà bien le premier à être aussi mal organisé. Bref.
Contrairement à tous les pays dans lesquels nous avons voyagé jusqu’ici, nous n’avons pas trouvé de Couchsurfeurs pour nous accueillir à Melbourne. Les critères « occidentaux » ne sont pas les mêmes que les critères asiatiques : appartement trop petit, pas adapté pour un bébé, pas de siège auto pour vous chercher à l’aéroport, colocataires craignant le bruit causé par un bébé, trop de désordre chez moi, pas le temps,… les raisons sont nombreuses ! Nous n’avons jamais demandé à qui que ce soit de nous offrir une chambre avec lit de bébé et matériel de puériculture dans un appartement « sécurisé » et sentant le Detol ! Nous avons beau expliquer que nous voyageons depuis longtemps et que nous n’avons besoin que de 3m carrés pour nous reposer et un accès à un point d’eau pour nous rafraîchir, rien n’y fait. Nous allons donc à l’hôtel.
Nous passons la journée dans un état de demi conscience, causé par une nuit sans sommeil emplie de pleurs : tous les bébés de l’avion s’étaient passé le mot pour pleurer à tour de rôle, se réveillant les uns les autres. Quelle joie ! Nous visitons donc la ville et nous y sentons bien. Nous passons inaperçu, personne ne nous fonce dessus pour toucher Adrien et le prendre en photo, personne ne nous poursuit pour nous vendre un objet inutile et pas un seul taxi ne nous suit dans l’espoir de nous embarquer. Mais il y a autre chose, quelque chose qui nous donne un sentiment de familiarité particulier… mais oui, bien sur : les cloches ! La Cathédrale est très belle et ancienne, et ses cloches carillonnent à cœur joie en ce beau dimanche de fin d’été. Quelle belle musique ! Musique que n’avons plus entendue depuis notre départ de Bruxelles. Nous restons un long moment à les écouter.
Apres une bonne promenade, nous rencontrons une gantoise dans un parc, son ami français et, par hasard, un liégeois et son amie australienne. Quelle grande réunion : 5 belges ! C’est bien la première fois que nous voyons autant de compatriotes en même temps.

mardi 11 mars 2008

Bali



Apres avoir passé une semaine à Jakarta, sous la pluie, dans les inondations, cernés par les rats et les moustiques, nous avons pris l’avion pour Bali par une nuit de tempête. Voila ce qui explique les tarifs « basse saison » : entre les longues heures de soleil, nous avons parfois de la pluie ou un ciel gris. Mais la température est idéale et tous les hôtels ont un parapluie à prêter le temps d’une promenade. Tout cela nous convient à merveille et nous passons 15 jours délicieux, à profiter d’hôtels de luxe pour des prix dérisoires, nous promenant dans les rizières et sur les plages, visitant les temples hindous bien différents des temples indiens. Malgré le « mauvais » temps, les touristes sont nombreux et se repèrent facilement : pour la plupart, ce sont des jeunes couples… en lune de miel ? C’est vrai que l’endroit est idyllique : le tourisme en a fait un endroit confortable selon nos normes et il est facile de visiter l’île en bus ou en moto ; mais ce même tourisme est discret et n’a rien enlevé à l’authenticité de l’île. Les habitants restent accueillant et charmants, vous aidant volontiers si nécessaire. Ils ne sont pas blasés ou agacés par les touristes et ne sont pas non plus harcelants envers eux (comme les cambodgiens avec leurs « Buy me something ! » ou les indiens qui vous poursuivent 2 h pour vous vendre absolument quelque chose dont vous n’avez pas besoin). Idéal ! Nous ne pouvons que recommander cet endroit magique, mystérieux et superbe. Le dépaysement est garanti par la ferveur religieuse des locaux : promenez-vous sur les trottoirs en prenant soin de ne pas écraser les offrandes, observez les oiseaux venus picorer le riz offert aux dieux, assistez à une « Legong Danse » haute en couleurs et son étranges, appréciez le paysage de rizières dont on ne voit dépasser que des chapeaux coniques,… Et goûtez à la tranquillité des lieux. Le mois de février a de nombreux avantages –prix bas, hôtels presque privés, températures agréables…- mais il manque une chose : l’odeur de jasmin dont on nous a tant parlé, et qui enivre dans les beaux jours de l’été.