jeudi 31 janvier 2008

Retablissement

Un rapide petit mot en attendant une serie d'articles, juste pour vous dire que nous allons bien. Adrien rit de nouveau en courant partout et je suis a nouveau capable de le porter! Dimitri est soulage.
Nous allons donc pouvoir commencer -enfin!- la decouverte de cette ile fabuleuse qu'est Borneo. Mais etant encore affaiblis, nous la decouvrirons en voiture! Nous avons decide de louer une voiture pour y aller a notre rhytme et, surtout, pour ne plus etre soumis aux memes "crasses" que dans les bus...
A bientot

lundi 28 janvier 2008

Developpement...

Tout le monde, en Europe, parle de l'Inde comme du pays le plus dangereux au monde pour la sante. Ha, nous y avons survecu presque 3 mois, ne rencontrant que des soucis mineurs dus a des negligences...
La Malaisie est le pays le plus "developpe" que nous ayons visite jusqu'ici, et nous sommes malades! Quand nous irons mieux, nous vous raconterons les petits bouts de pays que nous avons vus entre deux maladies.

Pas d'inquietudes cependant: les hopitaux sont bons! Et les medicaments sont les memes que partout.

mardi 22 janvier 2008

Malaisie en photos


Sympathique copain rencontré à la croisée des chemins!
Plantation de tea

Petit scarabé
Promenade dans la jungle

Fleur de cactus



Tribu de singes

Plage sur l'ile de Penang

Les fameuses tours Petronas de Kuala Lumpur

lundi 21 janvier 2008

Anecdotes

Le petit snack Cambodgien ;-)

Quelle que soit la nature d’un voyage ou sa destination, les impressions laissées par les pays et les gens ainsi que diverses aventures seront ramenés au pays sous la forme de ce que l’on appelle des anecdotes. Elles seront rappelées avec bonheur entre voyageurs et alimenteront les conversations entre amis lors de dîners en ville. Parmi ces anecdotes, il en existe de plusieurs genres. Seront racontées en premier celle destinées à impressionner les auditeurs : « Imaginez l’araignée la plus grosse et velue possible. Grillez-la : vous obtenez le snack préféré des cambodgiens ! ». En deuxième lieux, vous raconterez celles qui effrayent : « Lors de notre voyage en Bolivie, je me suis retrouvée toute seule, perdue, dans la jungle amazonienne… ». A moins que vous ne racontiez d’abord celles qui font rire : « En Thaïlande, nous avons vu comme offrandes au Bouddha des choses étonnantes : des fruits, bien sur, mais aussi du Coca et du Red Bull !». Mais il en existe une autre catégorie, les anecdotes qu’on ne raconte pas car elles semblent sans intérêt. Pourtant, elles vous laissent une impression bonne ou mauvaise sur une population et cette impression, vous ne manquerez pas de la dire ! Des anecdotes comme celles-la, nous en avons des milliers. Voici une de celles qui nous fera dire « Les malais sont des gens charmants et surprenants! » :
Nous revenions d’une longue journée de visite à Kuala Lumpur. Nous étions fatigués et nous endormions vaguement dans le bus. Soudain, il a commencé à pleuvoir. La plupart de nos lecteurs étant belges, je dirais même : une drache impressionnante ! De ces averses qui vous trempent jusqu’aux os en moins de temps qu’il ne faut pour l’écrire. Bien entendu, nous n’avions ni k-way ni parapluie, après quatre mois et demi de grand soleil, nous avions presque rayé le mot « pluie » de notre vocabulaire. Nous sommes heureux d’être dans des embouteillages : peut-être que la pluie cessera avant que nous ne devions descendre. Malheureusement, notre arrêt arrive et nous sautons du bus directement sous l’abribus. Là, nous nous mettons à attendre. La maison d’Elma n’est pas loin, mais nous avons peu de vêtements de rechange et ne voulons pas qu’Adrien soit trempé. Nous attendons encore, la fatigue et la faim nous envahissant de plus en plus… La pluie continue, aggravée par l’orage. C’est alors qu’une voiture s’arrête à notre portée. Nous nous disons que quelqu’un va descendre à l’arrêt de bus, ou nous demander son chemin. Ni l’un ni l’autre mais un immense parapluie orange sort par la portière. Nous ne comprenons pas, le conducteur crie quelque chose en nous tendant le parapluie. Nous l’attrapons et la voiture s’en va. Nous n’avons pas eu le temps de dire merci et sommes rentrés presque secs et ravis !
Voilà de quoi sont aussi fait les grands voyages : de petites rencontres et de grands moments.

mardi 15 janvier 2008

Photos du Cambodge suite et fin.

*** Toujours 3 nouveaux articles plus bas! ***


En velo, en pleine nature Cambodgienne et a l'heure la plus chaude...

Lara Croft ;-)




Ca c'est le Cambodge, des rizieres et de buffles


lundi 14 janvier 2008

Kuala Lumpur

*** 3 nouveaux articles! Commencez par descendre...***

Nous sommes arrivés à Kuala Lumpur, en Malaisie, le dimanche 6 janvier. On nous avait prévenu: voyager en Malaisie est un jeu d'enfants pour les Routards! Nous avons trouvé sans peine et sans arnaques un bus pour nous rendre chez notre hôte malaise, Elma.Charmante, accueillante, nous nous sommes vite sentis à l'aise malgré la différence de culture: Elma est musulmane. Notre seconde expérience de cousurfing chez des musulmans, après Huma et Wassem à Mumbai en septembre. Nous retrouvons de vieilles habitudes: vivons pieds nus, mangeons avec les mains des plats épicés... Elma est mère de 7 enfants: 6 garçons (!!!) et une fille. Durant tout notre séjour chez elle, j'essaie de découvrir si elle prend de la potion magique, ou une drogue, ou des vitamines particulières... Il n'en est rien et il me reste à l'interroger le plus possible: comment a-t-elle survécu? Elever 6 garçons! Le plus impressionnant, c'est qu'elle m'avoue avoir beaucoup plus de mal avec sa petite dernière, une jeune fille de 16 ans pleine de problèmes. Nous rigolons beaucoup toutes les deux, surtout quand je cours derrière Adrien pour rattraper un verre, une pair de ciseaux ou un couteau qu'il a su atteindre dans le désordre de cette maison; elle me demande si je peux imaginer une vie avec 6 enfants comme celui-la... non. Pas possible. Adrien est adorable, mais il nous crée du travail pour deux, alors 6 comme lui... Mais ses fils semblent bien plus calme: ils passent leurs journées devant la TV ou l'ordinateur. Seuls 3 d'entre-eux travaillent.En quelques jours nous visitons la ville: les tours Petronas, le jardin aux papillons, China Town, Little India... Et nous faisons refuser l'entrée des mosquées. Trois fois! Nous avons visité des temples hindous en Inde, des temples bouddhistes en Thaïlande, nous tenons à visiter une Mosquée en Malaisie, mais cela semble impossible. Les gardes ont toujours une bonne raison: fermée aux étrangers parce que c'est l'heure de la prière, le nouvel an musulman, parce que vous ne portez pas de voile ou simplement, parce que vous n'etes pas musulmans. Ha, ça c'est clair au moins! Nous n'essayerons plus et nous contenterons donc de râler quand, tous les jours à 5h du matin, nous nous faisons réveiller par les chants dans les haut-parleurs. Notre volonté de découvrir l'islam pour mieux la comprendre est inutile, nous n'en connaitrons rien, ou presque. Car Elma ne parle pas de religion même lorsque nous l'interrogeons, cela semble un sujet tabou. Elle nous en apprend beaucoup sur le pays que nous nous apprêtons à découvrir, et c'est déjà très bien!

Cambodge: fin

Le 3 janvier, nous avons repris des velos, mais un peu meilleurs, pour visiter la derniere partie des temples d'Angkor, dans une zone moins visitee. Nous avons souffert sur une longue route, une nationale toute drtoite sans ombre, pleine de camions, bus et vehicules en tout genre. Les derniers temples etaient bien jolis aussi, plus anciens et moins bien conserves que les plus connus. Pour le retour, nous avons pris une petite route parallele a la nationale et nous sommes retrouves sur une piste, a traverser rizieres et villages. Tellement plus agreable! Dimitri etait le premier. Les gens levaient la tete a son passage, puis eclataient de rire une fois qu'ils appercevaient deux petites jambes blanches sur son dos: Adrien, dans le porte-bebe, faisait une bonne sieste et sa tete etait fixee et protegee du soleil. S'il n'y avait pas eu ses jambes, on aurait pu croire que Dimitri avait un simple sac a dos. Moi je passais derriere, pour entendre les gens rire et faire leur commentaires. Prets surle bord de la route, tous me saluaient sur mon passage et je n'avait plus qu'a les saluer en retour! Je pense que nous avons fortement distrait tout ces paysants qui se reposaient dans leurs hamacs apres la dur recolte du riz.
Nous avons encore passe deux jours a Siem Reap, a nous reposer un peu et preparer nos bagages...

Notre voyage au Cambodge

Hum, sans commentaires pour la publication tardive d'un second -seulement!- article concernant ce pays fascinant... Même les voyageurs ont la vie bien remplie!!!

Le lendemain de Noël, nous avons passé la journée à chercher un nouvel appareil photo. Pour nous, il est impossible de voyager sans immortaliser la beauté des lieux que nous traversons, et la croissance de notre fils bien entendu! Nous avons quitté Phnom Penh le 27 décembre en direction de Kampong Thom. La, nous avons passé l'après-midi dans un "Village d'enfants", joli nom pour un grand orphelinat. Nous en avions eu l'adresse par Angkor-Belgique qui y est aussi actif et voulions nous rendre sur place. Nous avons reçu bon accueil et avons visité les lieux en compagnie de deux adolescentes, l'une parlant un très bon français, l'autre un très bon anglais. Après ce que nous avons connu au Foyer du Chili ou nous avons séjourné il y a deux ans, nous avons été totalement émerveillés par ce village. L'organisation est impeccable: les enfants vivent avec une "nourrice" a une quinzaine par maison. Chaque maison a un potager et des arbres fruitiers entretenus par les enfants: belle réduction des coûts alimentaires et bonne éducation au travail de la terre! Les enfants reçoivent des cours de soutient scolaire dans de nombreuses discipline, après l'école. A 18 ans, si un "parrain" étranger accepte de les financer, ils ont le niveau requis pour poursuivre leurs études s'ils le souhaitent! Il y a aussi des étangs grouillant de bons poissons, une petite pleine de jeux, une salle informatique bien équipée, des bibliothèques et ludothèques... Impressionnant! Le tout, financé par de nombreuses associations étrangères: français, belges, allemands, australiens, et même la communauté des chrétiens germanophones de Singapour (et oui!). Chaque bâtiment, puit, lit, banc d'école porte le nom de son donateur. Notre visite fut donc intéressante, pour constater, une fois encore, l'efficacité des associations et la générosité internationale. Une question nous reste: quand le Cambodge sera-t-il a même de subvenir a tous les besoins de sa population lui-même? Probablement dans quelques décennies encore! Nous avons été ravis de notre visite, mais nous sommes sentis inutiles. En effet, que faire de plus? Et en quelques jours, avec un bébé? Nous avons donc dit au revoir poliment et nous sommes dit que notre visite servirait a encourager les européens a continuer ces systèmes de parrainage. Nous avons maintenant en tête les noms d'associations de confiance et d'efficacité! Angkor-Belgique, bien sur, mais aussi l'ASPECA (française) et OMN ou Organisation Monde Nouveau, belge.Le 28 décembre, nous avons rejoint Siem Reap en bus et nous sommes installés dans un bon Guest House.
Des le lendemain, nous nous avons découvert une splendeur: le célébrissime temple d'Angkor Wat. Il est bien a la hauteur de sa réputation: une merveille. Notre première impression, une fois passés les "WOW!" et autres exclamations d'émerveillement, fut que le temple nous paraissait petit par rapport aux images que nous en avions vues. Nous nous sommes mis a le visiter dans les moindres recoins jusqu'a épuisement et estomac dans les talons: nous avons alors consulté l'heure: 3h étaient déjà passées depuis le début de notre visite! Apres une pause pic nique - course poursuite derrière Adrien, nous avons terminé la visite de ce temple gigantesque, finalement plus grand encore que nous ne le pensions! Comme première journée, ce fut rempli, mais pas trop.Le lendemain, motivés, nous avons loué deux vélos pour la journée. Vielles bécanes sans allures, trop petites, nous avons vite parcouru les 13km de route ombragée nous amenant à Angkor Thom. Là, nouvelle crise d'exclamations: magnifique! Une fois passée la porte de la ville, les temples et terrasses se succèdent et rivalisent de beauté. Nous avons tout visité dans les moindres détails, passant d'un endroit à l'autre en vélo avec bonheur. Une fois qu'Angkor Thom n'a plus eu de secret pour nous, nous nous sommes encore senti la force de visiter d'autres temples... folie! Cela a rallongé notre journée d'une bonne vingtaine de kilomètres sur des routes chaudes et poussiéreuses. Un peu audacieux pour des non sportifs!Le troisième jour, fatigués, nous n'avons visité que deux temples immenses, recouverts de jungle. Nous nous sommes sentis comme de véritables aventuriers, un mélange d'Indiana Jones et de Lara Croft (c'est la qu’ont été tournées certaines scène du film, je ne me prend pas pour Angelina Jolie!). La formule vélo et pique-nique à l'ombre des temples nous convient toujours.Ce soir-là, nous avons eu une soirée spéciale Nouvel An, avec musique a fond et buffet de spécialités au Guest House. Adrien a dansé comme un fou, nous avons eu toute les peines du monde à l'arracher a la piste de danse pour le mettre au lit! Mais notre chambre était trop proche de la fête: nous n'avons pas fermé l'oeil! è
Pour démarrer la nouvelle année, nous avons pris un jour de repos.
Le lendemain, nous avons fait un très long parcourt dans les temples, pour la peine, nous avons pris un Tuk-Tuk pour la journée. Dans l'après-midi, le chauffeur a tenu à nous emmener voir un village sur l'eau, sur le Tonlé Sap Lake. Nous avons trouvé cette visite absurde. Pour un prix extravagant, vous êtes emmenés à bord d'une barque bruyante et polluante dans un village flottant et cela vous gène un peu d'observer ces gens qui vivent, simplement. Oui, c'est curieux de voir des gens vivrent dans des bateaux curieusement aménagés. Mais ce qui est ennuyeux, c'est de se faire poursuivre en barque par des mendiants et vendeurs de bananes. Il y en a déjà tellement sur le site d'Angkor! C'est pénible de voir que les enfants servent leurs parents en mendiants ou vendant de petites choses. Tous les touristes du monde craquent devant ces petites frimousses adorables et achètent, alors qu'ils n'auraient même pas regardé les parents vendant les mêmes choses. Mais ces enfants auraient mieux a faire que poursuivre les touristes en disant "One Dollar, to go to school". Comme si un dollar pouvait changer leur condition. Quand nous savons le nombre impressionnant d'association qui oeuvrent dans le pays, et leur acharnement à envoyer tous les enfants à l'école, nous ne pouvons contribuer à la mendicité en donnant. Nous nous contentons de regarder les enfants en leur disant de bien travailler à l'école car c'est la leur chance de s'en sortir dans la vie. D'ailleurs, la plupart des enfants vont à l'école et en ont compris l'importance. Ils se contentent de mendier après la classe, pour s'acheter des sucreries le plus souvent. Bien sur, il y en a parmi eux qui ont de vrais problèmes financiers, mais il existe d'autres solutions que la mendicité. Voila pour une petite partie de notre point de vue sur le sujet...

Je coupe l'article en deux, pour ne pas décourager les lecteurs occupés... La longueur est parfois peu engageante!

mardi 1 janvier 2008

Revoila enfin des photos!!



Angkor Thom

Le point blanc c'est Ariane!
Angkor Vat






Adrien super Star!
Rizieres
Le fameux Angkor Vat



Nita, la filleule de Cendrine

Palais Royal de Phnom Penh
Grand mere de Nita et les enfants du village
UUne ecoliere tres appliquee