C’est alors que nous avons quitté ce bel endroit que je prend enfin la peine d’écrire un article le concernant… Peut-être me fallait-il une vue d’ensemble, un peu de recul ou les deux.
Nous sommes arrivés à la Foret le 11 octobre –les 7 mois d’Adrien – avec la volonté de planter des arbres et de travailler dur. En rencontrant Yorit, la propriétaire des lieux, nous avons vite compris que ce serait différent. Ce qu’elle nous a d’abord dit, c’est que notre premier travail était d’être parents. Ok, mais nous voulons planter…
Nous sommes arrivés à la Foret le 11 octobre –les 7 mois d’Adrien – avec la volonté de planter des arbres et de travailler dur. En rencontrant Yorit, la propriétaire des lieux, nous avons vite compris que ce serait différent. Ce qu’elle nous a d’abord dit, c’est que notre premier travail était d’être parents. Ok, mais nous voulons planter…
Les lieux ont quelque chose de magique : des huttes en bois éparpillées dans la nature, des panneaux solaire pour les quelques heures d’éclairage du soir, une petite piscine, une pompe à eau, des « sanitaires » naturels… Ici on mange végétalien, pour éviter les souffrances des animaux, et parce que c’est sain. Nous recevons savon, shampoing et dentifrice parfaitement biodégradables, ainsi que des noix de lavage pour la lessive. Les volontaires doivent rester 15 jours minimum pour préserver l’esprit de communauté. Le ton est donné…
Notre première journée nous déçoit : personne ne nous explique comment nous rendre utiles même lorsque nous demandons. Résultat : nous glandons en attendant les repas, essayons de donner un coup de main en cuisine. Vient ensuite notre premier week-end : pas de travail, donc encore du repos. Là , nous pensons quitter les lieux, c’est trop calme pour nous, nous avons besoin d’action !
Le lundi arrive et nous nous levons à temps pour le travail. Vivant en parfaite harmonie avec la nature, la communauté se réveille au levé du jour (6h) et commence le travail avec l’arrivée des premiers rayons du soleil (6h30). Le travail nous déçoit : nous ratissons des feuilles mortes, nécessaire pour le composte. Adrien est dans le porte-bébé et s’endort sur mon dos. Le petit déjeuner est a 8h30 : salade de fruits et raggy : sain et nutritif ! Pour les deux heures de travail qui suivent, je nourris Adrien et reste près de lui pour sa sieste. Lunch a 12h30 : des légumes, des légumes et des légumes ! Sieste l’après-midi, petite promenade, souper a 18h30, il fait déjà noir et la journée est terminée ! Cependant, nous adoptons vite ce rythme et nous sentons bien. Nous observons que les nouveaux arrivants ont l’air de s’ennuyer, comme nous au début. Les anciens lisent, se reposent, papotent… Pour nous, les temps libres se passent à regarder Adrien jouer, et le protéger des nombreux dangers du petit espace communautaire : couteaux, tisanes brûlantes, briquets qui traînent… Nous profitons aussi de la piscine (d’eau potable!) pour nous rafraîchir et remarquer qu’Adrien tient bien de ses parents : nous remplaçons une célèbre expression par « heureux comme Adrien dans l’eau » ! Nous louons une mobylette et passons quelques après-midi à découvrir les environs et visiter Auroville. Les jours passent, dans la chaleur que nous supportons de mieux en mieux. Et puis un jour… un nouvel arrivant fait tout changer. Attendue, espérée et vite célébrée : la Mousson !!! Apres une nuit d’orages et de pluie, la vie a radicalement changé. Travail dès 6h : nous plantons des arbres ! Quelle émotion ! Tous les volontaires sont surexcités, motivés, émus même. En une matinée de travail intense, nous plantons une vingtaine d’arbre. Le reste de la journée, nous nous sentons bien, satisfaits du travail accompli et fatigués physiquement, mais d’une saine fatigue.
Notre première journée nous déçoit : personne ne nous explique comment nous rendre utiles même lorsque nous demandons. Résultat : nous glandons en attendant les repas, essayons de donner un coup de main en cuisine. Vient ensuite notre premier week-end : pas de travail, donc encore du repos. Là , nous pensons quitter les lieux, c’est trop calme pour nous, nous avons besoin d’action !
Le lundi arrive et nous nous levons à temps pour le travail. Vivant en parfaite harmonie avec la nature, la communauté se réveille au levé du jour (6h) et commence le travail avec l’arrivée des premiers rayons du soleil (6h30). Le travail nous déçoit : nous ratissons des feuilles mortes, nécessaire pour le composte. Adrien est dans le porte-bébé et s’endort sur mon dos. Le petit déjeuner est a 8h30 : salade de fruits et raggy : sain et nutritif ! Pour les deux heures de travail qui suivent, je nourris Adrien et reste près de lui pour sa sieste. Lunch a 12h30 : des légumes, des légumes et des légumes ! Sieste l’après-midi, petite promenade, souper a 18h30, il fait déjà noir et la journée est terminée ! Cependant, nous adoptons vite ce rythme et nous sentons bien. Nous observons que les nouveaux arrivants ont l’air de s’ennuyer, comme nous au début. Les anciens lisent, se reposent, papotent… Pour nous, les temps libres se passent à regarder Adrien jouer, et le protéger des nombreux dangers du petit espace communautaire : couteaux, tisanes brûlantes, briquets qui traînent… Nous profitons aussi de la piscine (d’eau potable!) pour nous rafraîchir et remarquer qu’Adrien tient bien de ses parents : nous remplaçons une célèbre expression par « heureux comme Adrien dans l’eau » ! Nous louons une mobylette et passons quelques après-midi à découvrir les environs et visiter Auroville. Les jours passent, dans la chaleur que nous supportons de mieux en mieux. Et puis un jour… un nouvel arrivant fait tout changer. Attendue, espérée et vite célébrée : la Mousson !!! Apres une nuit d’orages et de pluie, la vie a radicalement changé. Travail dès 6h : nous plantons des arbres ! Quelle émotion ! Tous les volontaires sont surexcités, motivés, émus même. En une matinée de travail intense, nous plantons une vingtaine d’arbre. Le reste de la journée, nous nous sentons bien, satisfaits du travail accompli et fatigués physiquement, mais d’une saine fatigue.
La seconde partie de notre séjour se déroule au rythme du travail et de la pluie. La joie du travail accompli se fait peu à peu remplacer par les soucis liés au temps : lessive qui ne sèche pas, humidité omniprésente, toux d’Adrien, fatigue… Comme un terrible hiver belge qui serait arrivé en une fois. Pour nous les belges, c’est pire que pour les autres volontaires : après l’été pluvieux dont vous vous souvenez tous, nous ne sommes pas en Inde pour avoir les pieds dans la boue ! Nous allons tout de même au bout du temps que nous avions prévu, mais sommes heureux de quitter la foret pour retrouver un peu de confort. Notre séjour pourrait être comparé à un Grand Camps scout ou guide : nature et vie communautaire ; génial mais 15 jours suffisent, nous sommes trop indépendants...
Adrien a profité de notre sédentarité momentanée pour faire d’énormes progrès : il se tient debout sans les mains, et vient de faire un pas…
4 commentaires:
Terrible ! Belle expérience que celle des bios-man pour des super-héros comme vous...bonne continuation ! bisous
Belle expérience... un peu scoute en effet, mais certainement enrichissante aussi. Et les arbres plantés: vous avez laissé des traces... salutaires!
Bisous, Mam
Chouette, belle expérience! Mais effectivement, la communauté, c'est bien, mais c'est gai aussi d'en repartir!
Toujours heureuse de vous lire, je vois les étoiles qui brillent dans vos yeux...
Bisous, et bonne continuation!
Fanni!
Très beau récit émouvant!J'attends déjà le prochain avec impatience!
Et Adrien qui se tient déjà debout et qui a fait un pas:Cest extraordinaire!Bonne continuation, gros bisous, Mano
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