vendredi 4 avril 2008

Sans abris a Adelaide


Nous sommes arrivés à Adélaïde un samedi soir, après une route épuisante. Comme durant ces 6 mois de voyage, nous n’avions pas réservé d’hôtel avant notre arrivée. Habituellement, il y a moyen de trouver une chambre facilement, que ce soit chez un « couchsurfeur » ou dans un hôtel. Mais ce samedi soir-là, il n’y avait pas une chambre libre à 100km a la ronde ! Nous sommes entres dans la ville vers 17h, et avons cherche jusqu'à 23h, voyant les yeux d’Adrien s’agrandir d’épuisement, perdant peu a peu espoir et patience. Si nous avions été tous les deux, nous aurions ri et dormi dans la voiture. Mais des jeunes parents doivent offrir un minimum a leur bébé, ne serait-ce qu’un mètre carre confortable dans un endroit calme. Impossible à trouver dans cette ville où tout le monde fait la fête ! L’état de South Australia est connu pour ses festivals, et il semble qu’ils ont tous lieu a Adélaïde, ce week-end de notre arrivée. Nous allons d’un hôtel a un Backpacker, en passant par les hôtels et motels, téléphonant, a tous les numéros renseignes dans 2 guides de logement. Rien ! Un serveur belge dans un restaurant nous conseil un bon parking, nous donnant même un endroit ou prendre une souche. Epuises mais résolus, nous en prenons la direction, furieux contre nous-même et contre la ville entière de ne nous laisser aucun autre choix. Nous entrons dans un superbe hôtel, juste au cas ou… complet, évidemment. Mais la réceptionniste, Kendel, réalise que nous sommes à la rue avec un bébé de presque un an, et trouve cela intolérable. N’étant pas surchargée de travail, loin de la, elle prend son téléphone et son ordinateur et passe 45 minutes a téléphoner a ses contacts, chercher d’autres adresses, appelant dans les villages alentours… sans succès. Après ¾ d’heure pourtant, alors qu’Adrien lutte contre le sommeil et que nous n’osons même plus regarder ses cernes se creuser, le visage de Kendel s’illumine : un patron de motel est furieux parce que des clients viennent d’annuler leur réservation ! Et finalement, il est presque minuit quand nous arrivons dans un motel adorable, loin en dehors de la ville et y passons une super bonne nuit !
Adélaïde souffrait a ce moment d’une canicule sans précédant : plus d’une semaine que le thermomètre affichait 40 degrés en journée, ne redescendant pas en dessous de 25 degrés la nuit. Autant vous dire que nous avons passe notre temps a l’ombre dans des parcs, ou dans l’air conditionne de notre chambre. Nous avions pourtant essaye de nous rendre a la plage : le sable nous a brûlé les pieds, impossible de rester !

2 commentaires:

Anonyme a dit…

assez stressant, mais heureusement tout s'arrange presque toujours...la sympathie d'inconnus prime parfois...
grand changement de vie pour vous.
mille bisous à partager
man dim

Mam a dit…

Chouette changement de vie... vous êtes souples et adaptables, je ne doute pas que vous pouvez vous y faire. Et bravo à Dimitri pour son superbe pain... il pourra faire concurrence au "patron" d'Ariane!!!
Gros bisous,
Mam