lundi 11 août 2008

Fiji: fin


Notre séjour au Fiji a duré 2 mois, et nous avons passé la plupart de ce temps sur le terrain de Cendrine et Ben. Pour la toute première fois depuis que nous voyageons, nous avons été tristes de quitter un endroit –et ses habitants. Tristes de quitter la plage, la vie au grand air dans cette belle nature, Maggy la jeune chienne, Simba le jeune chat, les poules, poussins et coq… Et triste pour Adrien de quitter sa marraine et son Oncle ! Aujourd’hui encore, chaque fois qu’il voit ou entend une moto, il la montre du doigt en s’écriant « Bubu ! » (qui signifie « Oncle Ben »). Comment, si jeune, peut-il comprendre que ce n’était qu’un au-revoir ? C’est pourquoi aussi nous sommes contents de rentrer : pour qu’il puisse s’attacher durablement, a des personnes qu’il verra régulierement. Il se réjouit d’ailleurs de retrouver son « Tonton NicNic » et sa Grand-maman.
Nous avons quitté le terrain tous les 7, par les voies habituelles : bateau, marche sous un soleil de plomb, bus et enfin le gros bateau qui effectue le trajet de nuit entre les deux iles principales. Nous avons passé 24h a Suva, la capitale avant de prendre le bus pour la Corral Coast. Là, nous avons trouvé une sorte de village de vacances presque désert, avons profité du beau temps et de la piscine dans laquelle nous étions les seuls. Nous avons surtout profité de nos derniers jours tous ensembles avant de nous séparer pour des destinations variées : Cendrine et Ben sont rentres chez eux a Tuvurara, Maman et Nicolas ont repris le chemin de la Belgique pour un très long voyage quant à Dimitri, Adrien et moi, nous nous sommes dirigés vers Los Angeles. Notre chemin vers ce nouveau continent fut rempli de petits souvenirs de Tuvurara : du sable noir dans une poche de sac a dos, un lézard séché dans une poche de pantalon, un anti-moustique que nous avons oublié de laisser,… Autant de petites choses nous rappelant notre beau séjour.
Sur ces deux mois au Fiji, nous avons vu peu du pays, mais ce que nous en avons vu fut magnifique. Pas les plages de sable blanc couvertes de touristes, ni les Resort de luxe, mais le Fiji des fidjien –et de Cendrine et Ben. La pluie, c’est vrai, le sable noir sur la plage, les moustiques et marais aussi. Mais la bonté, la simplicité et la gentillesse des locaux, la douceur de vivre, le contact avec cette belle nature…Et comme nous comprenons Cendrine et Ben d’avoir choisit de vivre dans ce pays !

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