Nous avons pris l’avion vendredi 23 août, direction la
République Démocratique du Congo. Excités par ce nouveau voyage, en tant que
parents de famille nombreuse nous sommes aussi pleins de doutes et de
questions. Sommes-nous fous d’emmener trois jeunes enfants dans un tel
pays ? Problèmes de sécurité, risques pour la santé, corruption, désorganisation
générale… et surtout, avons-nous vraiment besoin de nous lancer dans une telle
aventure ? Quitter nos familles,
amis, village, école, repères, … quitter le confort douillet de cette Belgique
que nous connaissons bien… Eh bien oui, vous vous en doutez ! Pas de répit
de longue durée pour les aventuriers ! Sans défis, point d’avancement.
Un des premiers défis, et probablement le plus caché de
tous, est d’arriver au Congo en oubliant ce que nous avons vécu au Rwanda. Pas question de comparer l’incomparable,
d’attendre de retrouver un mode de vie, des coutumes, des traditions que nous
avions connues là-bas.
Embarqués pour un long vol, avec nos neuf valises de 23 kg
et 4 bagages à main de 10kg, les trois enfants ont très bien passé cette
première épreuve. Ils ont été aidés par les dessins animés de leurs écrans
individuels !
A l’atterrissage, nous attendons longuement avant de pouvoir
sortir de l’avion, puis sommes entassés dans un bus pour arriver aux bureaux de
l’immigration. File qui n’avance pas, une dame vient nous chercher après une
très longue attente pour nous proposer une autre file, réservée aux familles
avec bébé et handicapés. Attente un rien moins longue. Nous passons ensuite au
bureau de contrôle sanitaire montrer notre preuve de vaccination contre la
fièvre jaune. L’employé est très en affaire de rencontrer des Beauffort,
« comme la bière » ! Accueil chaleureux… De l’autre côté de la
porte, nous sommes accueillis par Fidel, du « Protocole » et par
Christophe, de l’école belge. Ils nous suggèrent de nous séparer : Ariane
et les enfants vont attendre dans le bus, Dimitri reste pour repérer les
bagages avec Christophe et Fidel. Plus de deux heures plus tard, les bagages
sont tous là et en bon état ! L’attente, dans le bus ou l’aéroport a été
pénible à cause de la fatigue et la chaleur, mais déjà la source de nombreuses
observations sur notre nouveau pays.
Dans le bus, nous nous regroupons : Christophe et Cynthia, originaires de Mons et travaillant à l’école belge ils seront aussi nos voisins. Le trajet dure une bonne demi-heure, nous observons la ville dans le noir tout en faisant connaissance. Adrien et Lucie observent les bâtiments éclairés de toutes les couleurs. Sur la concession « Blue Paradise », notre nouveau domaine, nous sommes accueillis par Maria, la propriétaire de la concession, Marianne, directrice de l’école primaire et son compagnon Corneille, Sarah et ses sœurs, des voisines,… Tout le monde nous aide avec les bagages, nous raconte que l’appartement a été terminé vers 18h seulement, que l’odeur de peinture est trop forte, qu’il faut dormir ailleurs… L’appartement, que nous découvrons tout en parlant et écoutant, est spacieux. Tout moderne, nous en sommes les premiers occupants ! Comme prévu, trois chambres et deux salles de bain, un grand living, une cuisine avec buanderie, un débarras… Très peu de meubles pour le rangement mais dans l’immédiat, juste ce qu’il nous faut ! Nous nous installons dans un appartement inoccupé au deuxième étage pour notre première nuit.
Dans le bus, nous nous regroupons : Christophe et Cynthia, originaires de Mons et travaillant à l’école belge ils seront aussi nos voisins. Le trajet dure une bonne demi-heure, nous observons la ville dans le noir tout en faisant connaissance. Adrien et Lucie observent les bâtiments éclairés de toutes les couleurs. Sur la concession « Blue Paradise », notre nouveau domaine, nous sommes accueillis par Maria, la propriétaire de la concession, Marianne, directrice de l’école primaire et son compagnon Corneille, Sarah et ses sœurs, des voisines,… Tout le monde nous aide avec les bagages, nous raconte que l’appartement a été terminé vers 18h seulement, que l’odeur de peinture est trop forte, qu’il faut dormir ailleurs… L’appartement, que nous découvrons tout en parlant et écoutant, est spacieux. Tout moderne, nous en sommes les premiers occupants ! Comme prévu, trois chambres et deux salles de bain, un grand living, une cuisine avec buanderie, un débarras… Très peu de meubles pour le rangement mais dans l’immédiat, juste ce qu’il nous faut ! Nous nous installons dans un appartement inoccupé au deuxième étage pour notre première nuit.
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