Jour 4 (vendredi)
Vu par Adrien : « Zut ! Je suis en retard
pour mon rendez-vous ! »
Vu par Lucie : « Oh oui, on va voir le lac
Rose ! Il est vraiment tout rose le lac ? »
Vu par Timothée : « C’est mon ami (le bassiste des
wafa) qui m’a porté. Comment il s’appelle ? Ah, je vais lui demander. »
Vu par Dimitri : « La piste, vous êtes
certains ? Pas sûr que la voiture tienne. Je vous aurai prévenu… »
Vu par Ariane : « Cette piste est
interminable ! Elle semblait toute petite sur la carte. Et il ne reste qu’un
litre d’eau ! Si on tombe en panne ici, au milieu de nulle part… Là, un
puits ! Sauvés ! »
Levés de bonne heure (évidement, dès que quelqu’un a ouvert
les yeux dans le campement et fiat un peu de bruit, tout le monde s’est
réveillé), nous avons tenté de faire une micro grasse matinée :
« Recouche-toi, Adrien. Il n’est que 7h, ta copine dort surement
encore ».
A 7h10, finalement, on l’a laissé se lever et s’habiller :
sa copine l’attendait devant la tente ! Il était effectivement en retard,
par notre faute… Immédiatement, ils se sont mis à redescendre les dunes en
surf, très vite rejoints par Lucie. Timothée s’est amusé à courir autour de la
tente et même, visiter les tentes voisines (à notre insu, on vous assure !
Nous ne l’avons appris que plus tard, grâce à notre espionne Lucie)
Le petit déjeuner est classique et nous avons la joie de
retrouver nos voisins de tables de la veille. Après sa dernière tasse de café,
le chanteur des wafa se chauffe la voie… et nous chante un très bel air de sa
composition. Une guitare arrive ensuite et le chanteur est rejoint par un
guitariste, puis un autre, puis le bassiste et le percussionniste. Et nous
voilà réveillés en douceur par un très agréable concert acoustique, improvisé
autour d’un café.
Les retraités de la table voisine sont aux anges, nous
aussi ! Adrien a déjà disparu dans les dunes, avec Lucie et son amie.
Timothée s’égare dans le sable et se fait rapporter à la tente par Thaï, le
bassiste, avec lequel il est en grande conversation.
Le vent ce vendredi est pire encore qu’hier. C’est épuisant.
Nous sommes oranges de ce sable fin qui vole et nous colle à la peau. Nous
quittons le campement après de dernières glissades sur les dunes et reprenons
les montagnes russes jusqu’à Lompoul pour y récupérer notre voiture.
Nous souhaitions visiter le lac Rose, profitant de notre
voiture de location ! Nous choisissons donc, à Lompoul, de prendre la
piste parallèle à la mer. Elle semble courte et doit nous mener jusqu’au
village de Mboro. Nous espérons être au lac rose pour le repas de midi.
La piste est en travaux…
et en moins bon état que nous ne l’espérions. Nous ne dépassons pas le
40km/h, à notre avis. Difficile à dire vu que l’indicateur kilométrique de la
voiture est cassé. Nous sommes impressionnés de voir des cases, des villages,
des puits, des bergers, des écoles… dans ce qui nous semble être un désert sec,
aride, venteux et isolé du reste monde.
Il est plus de 13h quand nous arrivons enfin à Mboro. Nous y avons repéré deux restaurants renseignés par le Routard. Pas de chance, ils semblent fermés (ou inexistants ?). Réalistes et toujours angoissé par le risque de panne, nous renonçons à rouler jusqu’au lac rose et prenons la direction de Tivaouane. Après avoir traversé d’immenses vergers de manguiers (bientôt la saison !) nous rejoignons, Tivaouane, la nationale.
Ouf ! Un bref arrêt pour fixer une pièce qui bouge dans le
moteur (et fait un bruit effrayant) et nous voilà en route jusqu’à Thiès. Là,
nous trouvons un snack où nous pouvons, enfin, nous laver les mains et nous
poser un peu. Les enfants dévorent et nous reprenons la route jusqu’à Saly.
La voiture ne nous lâchera que le lendemain matin, devant
chez nous, alors que nous voulions en profiter pour faire des courses-que nous
faisons habituellement à pieds. Cette fois, nous la garons sur le bord de la
route et appelons son propriétaire, désolés de la rendre en avance et
immobilisée.
Sur ces 4 jours de voyage, nous n’aurons eu qu’un seul contrôle de police. C’est ce qui nous stressait le plus avant de partir, tant nous en avions subi au Congo… Ici le contrôle a duré moins de trois minute : le policier a simplement regardé le permis de Dimitri et, après avoir salué les enfants, nous a laissé repartir.
1 commentaire:
Merci de partager vos aventures ! Vous nous manquez ! Olivier Fergloute
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