lundi 16 mars 2015

Saint Louis dernier jour




Jour 4 (vendredi)



Vu par Adrien : « Zut ! Je suis en retard pour mon rendez-vous ! »
Vu par Lucie : « Oh oui, on va voir le lac Rose ! Il est vraiment tout rose le lac ? »
Vu par Timothée : « C’est mon ami (le bassiste des wafa) qui m’a porté. Comment il s’appelle ? Ah, je vais lui demander. »
Vu par Dimitri : « La piste, vous êtes certains ? Pas sûr que la voiture tienne. Je vous aurai prévenu… »
Vu par Ariane : « Cette piste est interminable ! Elle semblait toute petite sur la carte. Et il ne reste qu’un litre d’eau ! Si on tombe en panne ici, au milieu de nulle part… Là, un puits ! Sauvés ! »

Levés de bonne heure (évidement, dès que quelqu’un a ouvert les yeux dans le campement et fiat un peu de bruit, tout le monde s’est réveillé), nous avons tenté de faire une micro grasse matinée : « Recouche-toi, Adrien. Il n’est que 7h, ta copine dort surement encore ». 

A 7h10, finalement, on l’a laissé se lever et s’habiller : sa copine l’attendait devant la tente ! Il était effectivement en retard, par notre faute… Immédiatement, ils se sont mis à redescendre les dunes en surf, très vite rejoints par Lucie. Timothée s’est amusé à courir autour de la tente et même, visiter les tentes voisines (à notre insu, on vous assure ! Nous ne l’avons appris que plus tard, grâce à notre espionne Lucie)

Le petit déjeuner est classique et nous avons la joie de retrouver nos voisins de tables de la veille. Après sa dernière tasse de café, le chanteur des wafa se chauffe la voie… et nous chante un très bel air de sa composition. Une guitare arrive ensuite et le chanteur est rejoint par un guitariste, puis un autre, puis le bassiste et le percussionniste. Et nous voilà réveillés en douceur par un très agréable concert acoustique, improvisé autour d’un café. 


Les retraités de la table voisine sont aux anges, nous aussi ! Adrien a déjà disparu dans les dunes, avec Lucie et son amie. Timothée s’égare dans le sable et se fait rapporter à la tente par Thaï, le bassiste, avec lequel il est en grande conversation.

 
 Le vent ce vendredi est pire encore qu’hier. C’est épuisant. Nous sommes oranges de ce sable fin qui vole et nous colle à la peau. Nous quittons le campement après de dernières glissades sur les dunes et reprenons les montagnes russes jusqu’à Lompoul pour y récupérer notre voiture.
Nous souhaitions visiter le lac Rose, profitant de notre voiture de location ! Nous choisissons donc, à Lompoul, de prendre la piste parallèle à la mer. Elle semble courte et doit nous mener jusqu’au village de Mboro. Nous espérons être au lac rose pour le repas de midi.
La piste est en travaux…  et en moins bon état que nous ne l’espérions. Nous ne dépassons pas le 40km/h, à notre avis. Difficile à dire vu que l’indicateur kilométrique de la voiture est cassé. Nous sommes impressionnés de voir des cases, des villages, des puits, des bergers, des écoles… dans ce qui nous semble être un désert sec, aride, venteux et isolé du reste monde.
 

Il est plus de 13h quand nous arrivons enfin à Mboro. Nous y avons repéré deux restaurants renseignés par le Routard. Pas de chance, ils semblent fermés (ou inexistants ?). Réalistes et toujours angoissé par le risque de panne, nous renonçons à rouler jusqu’au lac rose et prenons la direction de Tivaouane. Après avoir traversé d’immenses vergers de manguiers (bientôt la saison !) nous rejoignons,  Tivaouane, la nationale. 

Ouf ! Un bref arrêt pour fixer une pièce qui bouge dans le moteur (et fait un bruit effrayant) et nous voilà en route jusqu’à Thiès. Là, nous trouvons un snack où nous pouvons, enfin, nous laver les mains et nous poser un peu. Les enfants dévorent et nous reprenons la route jusqu’à Saly.
La voiture ne nous lâchera que le lendemain matin, devant chez nous, alors que nous voulions en profiter pour faire des courses-que nous faisons habituellement à pieds. Cette fois, nous la garons sur le bord de la route et appelons son propriétaire, désolés de la rendre en avance et immobilisée.

Sur ces 4 jours de voyage, nous n’aurons eu qu’un seul contrôle de police. C’est ce qui nous stressait le plus avant de partir, tant nous en avions subi au Congo… Ici le contrôle a duré moins de trois minute : le policier a simplement regardé le permis de Dimitri et, après avoir salué les enfants, nous a laissé repartir.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Merci de partager vos aventures ! Vous nous manquez ! Olivier Fergloute