Partir est à la fois
excitant et difficile, nous l’avons vu dans un article précédent.
Arriver a aussi ses bons
et mauvais côtés !
Quand nous atterrissons dans un nouveau pays, la première heure exige une grande vigilance : sortir de l’avion en vérifiant que nous n’y oublions rien, faire la file et passer le contrôle de l’immigration (toujours un peu stressant), trouver l’endroit où attendre les bagages, vérifier qu’on les récupère tous en bon état, sortir et trouver le taxi ou le protocole d’accueil tout en surveillant les 3 enfants, les 15 valises et en repoussant les vendeurs en tout genre. Une fois en voiture, « l’arrivée » prend une autre tournure : celle de la découverte ! A partir de là, les yeux, les oreilles et les narines s’ouvrent au maximum, le cœur accélère son rythme et le cerveau travaille à toute vitesse, peu importe l’heure du jour ou de la nuit et le nombre d’heures passées dans l’avion. La chaleur humide, les sons de la ville, les lanternes qui brillent au bord de la route ; des chiens errants, une odeur de fruits pourris, des klaxons, de la musique ; des moustiques, du soleil, de la sueur déjà,… nous découvrons le pays avec tous nos sens ! Les premiers contacts avec les locaux, leurs sourires ou leur méfiance aussi. Et finalement, la découverte du logement ! En tant que voyageurs et expatriés, nous avons cette faculté de nous sentir « chez nous » dès que nos valises sont posées. Chacun se trouve un lit directement, un fauteuil préféré, une armoire à vêtements ou à jouets. Nous avons vite fait de nous installer, retirer les éléments de décoration qui ne nous plaisent pas (ici les masques grimaçants et menaçants), bouger les meubles, remplir les armoires. La première nuit est souvent courte et agitée : dès le lever du soleil, nous ouvrons nos yeux et tous les rideaux de la maison. S’en suivent l’exploration du jardin (ou pas, en fonction du pays) et des environs immédiats, en pyjamas. Un « pack d’arrivée » est souvent prévu, par l’école à Kigali et Kinshasa, par l’agence de location à Saly. Ouf, de quoi manger et faire un café le premier matin ! Malheur pour le café ici à Saly: le percolateur est rongé par les vers et nous nous en rendons compte… quand le café est dans nos tasses, beurk !
La première sortie est toujours mémorable : il faut trouver un magasin proche pour faire des courses, acheter tout un fond de cuisine. C’est l’occasion de découvrir le quartier, les commerçants, les produits disponibles et aussi le coût de la vie. Découvertes agréables ici à Saly ! Le « mini » supermarché voisin est très bien fourni ! Nous sentons, en nous promenant dans les rayons, la forte présence de touristes et expatriés français : large choix de camemberts, de compotes, de viennoiseries, de pâtés et jambons, de vins toutes gammes,… Tout ce qui est différent de l’endroit d’où l’on arrive nous enchante. Tout ce qui est semblable aussi ! Ici les prix sont raisonnables et le choix très large. Les caissières rigolent déjà avec les enfants et nous demandent si nous sommes là en vacances.
Arriver, c’est aussi et surtout créer des contacts. Par chance, je suis toujours accueillie dans une équipe d’enseignants de tous âges et c’est bien là une des richesses de la profession. Les collègues deviennent inévitablement les copains de sortie et parfois aussi de véritables amis. Par chance aussi, nos enfants sont scolarisés et se font très vite des amis. C’est pour nous l’occasion de rencontrer des parents et élargir ainsi notre cercle de connaissances. Par chance enfin, nous avons toujours des voisins ! Ceux de Kinshasa seront difficiles à remplacer mais ici, il y a déjà 3 garçons de 10 à 12 ans qui passent leur après-midi dans la piscine avec Adrien. Il y a aussi des retraités qui sont de véritables mines d’informations et renseignements.
Quand on arrive quelque part, on a toujours des
tonnes de choses à régler : trouver des cartes Sim pour nos téléphones,
trouver une connexion internet valable, ouvrir un compte en banque (plus de
trois heures pour y arriver ici !), obtenir une carte de résident (oups…
il faudra aller à Thiès à la Toussaint), trouver le médecin réputé du coin,
chercher des activités parascolaires,…Quand nous atterrissons dans un nouveau pays, la première heure exige une grande vigilance : sortir de l’avion en vérifiant que nous n’y oublions rien, faire la file et passer le contrôle de l’immigration (toujours un peu stressant), trouver l’endroit où attendre les bagages, vérifier qu’on les récupère tous en bon état, sortir et trouver le taxi ou le protocole d’accueil tout en surveillant les 3 enfants, les 15 valises et en repoussant les vendeurs en tout genre. Une fois en voiture, « l’arrivée » prend une autre tournure : celle de la découverte ! A partir de là, les yeux, les oreilles et les narines s’ouvrent au maximum, le cœur accélère son rythme et le cerveau travaille à toute vitesse, peu importe l’heure du jour ou de la nuit et le nombre d’heures passées dans l’avion. La chaleur humide, les sons de la ville, les lanternes qui brillent au bord de la route ; des chiens errants, une odeur de fruits pourris, des klaxons, de la musique ; des moustiques, du soleil, de la sueur déjà,… nous découvrons le pays avec tous nos sens ! Les premiers contacts avec les locaux, leurs sourires ou leur méfiance aussi. Et finalement, la découverte du logement ! En tant que voyageurs et expatriés, nous avons cette faculté de nous sentir « chez nous » dès que nos valises sont posées. Chacun se trouve un lit directement, un fauteuil préféré, une armoire à vêtements ou à jouets. Nous avons vite fait de nous installer, retirer les éléments de décoration qui ne nous plaisent pas (ici les masques grimaçants et menaçants), bouger les meubles, remplir les armoires. La première nuit est souvent courte et agitée : dès le lever du soleil, nous ouvrons nos yeux et tous les rideaux de la maison. S’en suivent l’exploration du jardin (ou pas, en fonction du pays) et des environs immédiats, en pyjamas. Un « pack d’arrivée » est souvent prévu, par l’école à Kigali et Kinshasa, par l’agence de location à Saly. Ouf, de quoi manger et faire un café le premier matin ! Malheur pour le café ici à Saly: le percolateur est rongé par les vers et nous nous en rendons compte… quand le café est dans nos tasses, beurk !
La première sortie est toujours mémorable : il faut trouver un magasin proche pour faire des courses, acheter tout un fond de cuisine. C’est l’occasion de découvrir le quartier, les commerçants, les produits disponibles et aussi le coût de la vie. Découvertes agréables ici à Saly ! Le « mini » supermarché voisin est très bien fourni ! Nous sentons, en nous promenant dans les rayons, la forte présence de touristes et expatriés français : large choix de camemberts, de compotes, de viennoiseries, de pâtés et jambons, de vins toutes gammes,… Tout ce qui est différent de l’endroit d’où l’on arrive nous enchante. Tout ce qui est semblable aussi ! Ici les prix sont raisonnables et le choix très large. Les caissières rigolent déjà avec les enfants et nous demandent si nous sommes là en vacances.
Arriver, c’est aussi et surtout créer des contacts. Par chance, je suis toujours accueillie dans une équipe d’enseignants de tous âges et c’est bien là une des richesses de la profession. Les collègues deviennent inévitablement les copains de sortie et parfois aussi de véritables amis. Par chance aussi, nos enfants sont scolarisés et se font très vite des amis. C’est pour nous l’occasion de rencontrer des parents et élargir ainsi notre cercle de connaissances. Par chance enfin, nous avons toujours des voisins ! Ceux de Kinshasa seront difficiles à remplacer mais ici, il y a déjà 3 garçons de 10 à 12 ans qui passent leur après-midi dans la piscine avec Adrien. Il y a aussi des retraités qui sont de véritables mines d’informations et renseignements.
Arriver, c’est finalement se poser et se créer une nouvelle routine. L’école reprend vite, les horaires sont réguliers. Il nous manque maintenant une nounou pour s’occuper de Timothée et un travail pour Dimitri. C’est pour bientôt.
1 commentaire:
Quelle bonne idée de poursuivre votre blog, que de souvenirs pour plus tard.
Bravo
Bisous
man bonne mammie
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