
Notre séjour en Inde touchant a sa fin, nous avons rejoint l’immense ville de Bangalore le lundi 12 novembre, après une interminable journée dans un taxi des années ’50 - les trains étant complets. Une fois a Bangalore, il ne nous restait qu’a nous préparer a prendre l’avion pour Bangkok, la nuit du 15 novembre.
Nous avions trouve sur le site de Couchsurfing un jeune américain travaillant dans une société informatique. En effet, la ville de Bangalore est mondialement connue comme étant a la pointe de la technologie, et compte de nombreuses sociétés dans le domaine ; son surnom est d’ailleurs « Cyber- city ». Loger chez un expatrié nous a semblé intéressant pour avoir un autre point de vue sur l’Inde et ses habitants. Cela nous semblait aussi indispensable pour échapper a la cuisine indienne, notre santé en étant quelque peu affectée.
S’il vous arrivait d’accueillir des Routards pour quelques nuits et que vous souhaitez être considérés comme des hotes inoubliables, voici comment faire. Commencez par un accueil chaleureux et compatissez au récit de la dure journée de trajet. Proposez dès le début, dans l’ordre : un verre d’eau, un bon fauteuil, une douche chaude avec essuie moelleux, un bon repas avec un bon petit verre, une lessive, une chambre avec un bon lit et des draps qui sentent bon et, enfin, une télévision avec programmes internationaux. Avec cela, vos invités vous seront très reconnaissants. Mais si en plus vous ajoutez dans la chambre un paquet de lange, du talc et du savon pour bébé, ils garderont de vous un souvenir impérissable. A condition, bien sur, qu’ils voyagent avec un bébé. Et bien chez Bert, nous avons eu tout ça. Ca gentillesse n’avait d’égal que son immense générosité et sa grande délicatesse. Le deuxième soir de notre séjour, il nous a invités dans un excellent restaurant proposant de la cuisine française et des bières belges ; nous ne savions déjà plus que faire pour le remercier !
Jeune américain célibataire, vous pouvez imaginer l’état de sa cuisine : des céréales, du lait et des plats prêts en 5min au micro-onde. N’ayant pas mis les pieds dans une cuisine depuis plus de 2 mois, nous sommes partis à l’assaut d’un supermarché, mais avons vite été déçus. Nous avons pris tout ce qui nous inspirait et avons passé des heures dans la cuisine pour un résultat sympathique. Les jeunes américains ne sont pas difficiles à satisfaire quand on se met aux fourneaux pour eux, ils sont vite impressionnés ! Le soir de notre repas, il y avait deux « couchsurfeuses » américaines en plus. Ils ont mangé nos pates-sauce tomate sans rien dire mais se sont extasiés sur un simple « pavé de Bruxelles » ! C’est le seul dessert faisable sans four, quelques soient le pays ou l’on essaye de cuisiner.
Bangalore est une ville de 5,5 millions d’habitants immense avec un air irrespirable. Les auto rickshaws y sont plus agressifs qu’ailleurs. Nous ne nous sommes pas laissés faire par l’un d’eux qui nous demandait, une fois de plus, un prix « spécial blancs ». Le ton est très vite monte et nous nous sommes retrouvés entourés d’une cinquantaine de spectateurs donnant leur avis. L’un d’eux venait d’une caste supérieure et avait un anglais parfait. Alors que tout le monde nous disait « tant pis, donnez 20 Roupies de plus » et que nous refusions, par principe, le temps passait et le chauffeur de rickshaw devenait de plus en plus violent. J’ai alors pris la parole en regardant l’indien en costume dans les yeux : « Le prix indien, c’est 100 Roupies. Le chauffeur nous demande le double parce que nous sommes blancs. C’est du racisme. » L’argumentation était simple et claire, l’indien a acquiescé, a dit au chauffeur d’accepter notre argent, et le débat était clos. Il faut savoir que le système de caste est encore très présent et très influent. Pour avoir un appui dans ce genre de situation, il vaut mieux s’adresser à quelqu’un d’une caste supérieure. La caste des chauffeurs de rickshaw est très soudée et c’est la seule où l’on trouve des arnaqueurs… Mais l’argumentation du « prix blancs » est une bonne défense !
A Bangalore, pour la première fois en Inde nous avons trouvé des Mac Donald, KFC et autres géants des fast-foods américains. C’est aussi la première ville indienne où nous avons vu des obèses et des adolescents pleins d’acné… où est le lien ?
Notre séjour en Inde s’est donc achevé entre nourriture non indienne et Masters de tennis, avec Bert pour charmante compagnie. C’est presque avec plaisir que nous avons du prolonger notre séjour de 48h pour cause de cyclone dans l’océan indien…
Nous avions trouve sur le site de Couchsurfing un jeune américain travaillant dans une société informatique. En effet, la ville de Bangalore est mondialement connue comme étant a la pointe de la technologie, et compte de nombreuses sociétés dans le domaine ; son surnom est d’ailleurs « Cyber- city ». Loger chez un expatrié nous a semblé intéressant pour avoir un autre point de vue sur l’Inde et ses habitants. Cela nous semblait aussi indispensable pour échapper a la cuisine indienne, notre santé en étant quelque peu affectée.
S’il vous arrivait d’accueillir des Routards pour quelques nuits et que vous souhaitez être considérés comme des hotes inoubliables, voici comment faire. Commencez par un accueil chaleureux et compatissez au récit de la dure journée de trajet. Proposez dès le début, dans l’ordre : un verre d’eau, un bon fauteuil, une douche chaude avec essuie moelleux, un bon repas avec un bon petit verre, une lessive, une chambre avec un bon lit et des draps qui sentent bon et, enfin, une télévision avec programmes internationaux. Avec cela, vos invités vous seront très reconnaissants. Mais si en plus vous ajoutez dans la chambre un paquet de lange, du talc et du savon pour bébé, ils garderont de vous un souvenir impérissable. A condition, bien sur, qu’ils voyagent avec un bébé. Et bien chez Bert, nous avons eu tout ça. Ca gentillesse n’avait d’égal que son immense générosité et sa grande délicatesse. Le deuxième soir de notre séjour, il nous a invités dans un excellent restaurant proposant de la cuisine française et des bières belges ; nous ne savions déjà plus que faire pour le remercier !
Jeune américain célibataire, vous pouvez imaginer l’état de sa cuisine : des céréales, du lait et des plats prêts en 5min au micro-onde. N’ayant pas mis les pieds dans une cuisine depuis plus de 2 mois, nous sommes partis à l’assaut d’un supermarché, mais avons vite été déçus. Nous avons pris tout ce qui nous inspirait et avons passé des heures dans la cuisine pour un résultat sympathique. Les jeunes américains ne sont pas difficiles à satisfaire quand on se met aux fourneaux pour eux, ils sont vite impressionnés ! Le soir de notre repas, il y avait deux « couchsurfeuses » américaines en plus. Ils ont mangé nos pates-sauce tomate sans rien dire mais se sont extasiés sur un simple « pavé de Bruxelles » ! C’est le seul dessert faisable sans four, quelques soient le pays ou l’on essaye de cuisiner.
Bangalore est une ville de 5,5 millions d’habitants immense avec un air irrespirable. Les auto rickshaws y sont plus agressifs qu’ailleurs. Nous ne nous sommes pas laissés faire par l’un d’eux qui nous demandait, une fois de plus, un prix « spécial blancs ». Le ton est très vite monte et nous nous sommes retrouvés entourés d’une cinquantaine de spectateurs donnant leur avis. L’un d’eux venait d’une caste supérieure et avait un anglais parfait. Alors que tout le monde nous disait « tant pis, donnez 20 Roupies de plus » et que nous refusions, par principe, le temps passait et le chauffeur de rickshaw devenait de plus en plus violent. J’ai alors pris la parole en regardant l’indien en costume dans les yeux : « Le prix indien, c’est 100 Roupies. Le chauffeur nous demande le double parce que nous sommes blancs. C’est du racisme. » L’argumentation était simple et claire, l’indien a acquiescé, a dit au chauffeur d’accepter notre argent, et le débat était clos. Il faut savoir que le système de caste est encore très présent et très influent. Pour avoir un appui dans ce genre de situation, il vaut mieux s’adresser à quelqu’un d’une caste supérieure. La caste des chauffeurs de rickshaw est très soudée et c’est la seule où l’on trouve des arnaqueurs… Mais l’argumentation du « prix blancs » est une bonne défense !
A Bangalore, pour la première fois en Inde nous avons trouvé des Mac Donald, KFC et autres géants des fast-foods américains. C’est aussi la première ville indienne où nous avons vu des obèses et des adolescents pleins d’acné… où est le lien ?
Notre séjour en Inde s’est donc achevé entre nourriture non indienne et Masters de tennis, avec Bert pour charmante compagnie. C’est presque avec plaisir que nous avons du prolonger notre séjour de 48h pour cause de cyclone dans l’océan indien…
3 commentaires:
Woho, cool de se faire chouchouter comme ça! Ca fait sûrement du bien!
Et je vois aussi que vous maîtrisez bien les coutumes locales, et que vous savez négocier!
Bisous!
Fanni
Chouette votre nouvel hôte, plutôt sympa ! Bravo pour votre tenacité à négocier.
Nous sommes en rêve avec vous, quel voyage. Ici, les animaux sont rentrés car il fait trop froid. Les vaches dans les étables, et les chevaux dans leur box et ils ne sont pas contents, ils tapent dans leur porte pour montrer leur mécontentement. Les prairies sont vides sans vie. Vivement le printemps. Bonne continuation et d'aventure en aventure...
Bizzzz
Que d'aventures en aventures !! Super vos histoires. Et qu'Adrien grandit bien... Aurélie et moi sommes rentré dimanche 18 d'un magnifique voyage au Sénégal (Dakar), c'était magique !! 30° en permanence, océan à 26°, le êve quoi.. Nous avons bien profitez, visitez Dakar et ses banlieus, l'île de Gorée, le lac rose, la réserve de punjab (magnifique) de 3500ha remplies de superbes bêtes.. et d'ailleurs aurélie a failli se faire manger par un rhinoceros! Nous avons vus des singes, des girafes à 4m de nous, des autruches qui nous couraient après, un grand koudou, des pythons...des crocodiles!! Super quoi!! Nous avons fait du 4x4 sur la plage de l'arrivée du Paris-Dakar, splendide ! Mais aussi beaucoup de sport, promenade en vtt jusqu'au village de Yoff, villages des pêcheurs (vive l'odeur!), du catamaran, du jet-ski,... c'était trop court !!! On gêle ici... et dur dur de reprendre le boulot.
Aurélie est en très bonne voie pour la reprise de son commerce.. on tiens au courant!!
A très bientôt pour de nouvelles histoires, on vous enverra nos photos...
Gros bisous à vous 3 de nous 2...
Aurélie et Quentin
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